41ème Festival de la bande dessinée d'Angoulême !

Sélection Patrimoine

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22,00

Missionnés par un vieil excentrique en Urugondolo au coeur de l'Afrique, pour retrouver son serviteur Bocongo, mystérieusement disparu, Spirou et Fantasio se jettent à corps perdu dans une aventure où ils auront affaire à des robots, à des camarades d'enfance de Fantasio et à l'intrigante International Corporation... Truffée de références et de clins d'oeil, cette aventure initialement créée pour être publiée sous forme de strips, évoque le style graphique de Jié, et celui de Franquin à ses débuts. Hélas inachevé, ce récit offre néanmoins une relecture jubilatoire des aventures de Spirou et Fantasio, dans la veine des années 1940 et 1950, vues par un des auteurs les plus talentueux de sa génération.

Imaginée en 1982 par Yves Chaland, dessinateur emblématique de la Nouvelle ligne claire, cette aventure de Spirou et Fantasio offre un véritable retour aux sources graphiques de la série, entre enthousiasme érudit et regard malicieux sur les clichés du genre.

Cette aventure découpée en strips, publiée en noir et blanc, dans un format à l'italienne contient un dossier qui raconte la genèse du Spirou de Chaland, mais aussi toutes ses recherches pour d'autres histoires, avec documents graphiques à l'appui.


Inédite en français, cette adaptation dessinée des Trois Royaumes célèbre l'un des plus grands textes de la littérature chinoise. Ecrit au XIVe siècle, il relate à travers une multitude d'aventures la fin de la dynastie Han, au IIIe siècle de notre ère. Depuis sa création dans les années 1950, ce lianhuanhua s'est vendu en Chine à plus de 100 millions d'exemplaires.


22,00

Publiées entre 1970 et 1985, les histoires courtes de ce recueil abordent tout à la fois la situation difficile des soutiers du nucléaire au Japon ainsi que les tanukis et les yokai, figures du folklore japonais. Des époques différentes se répondent, faisant s'entrechoquer contes et songes avec un réel d'une dramatique actualité.


1943-1945

Actes Sud

39,00

Pour beaucoup, "Nancy" représente la quintessence de l’art du comic strip. Un dessin réduit à l’essentiel, où rien n’est superflu, où chaque trait est pleinement sémiotisé, au service de l’idée. Un ancrage dans le quotidien, le vécu du personnage rejoignant celui des lecteurs qui avaient rendez-vous avec Nancy dans leur journal. Et une obsession : le gag.

Qu’ils relèvent d’un humour visuel ou d’un jeu de mots, les gags inventés par Ernie Bushmiller paraissent le plus souvent d’une simplicité désarmante. Cependant beaucoup s’offrent à une autre lecture, plus sophistiquée. Car l’auteur ne cesse de jouer avec les lois de la figuration, de la ressemblance, de l’illusion d’optique, et avec les codes mêmes du dessin. Rien d’étonnant, donc, si les artistes et les intellectuels (de Andy Warhol à Art Spiegelman en passant par Joe Brainard) ont exprimé leur admiration pour cette œuvre, devenue totalement culte.

Il était temps que le public français (re)découvre "Nancy" - très mal publiée autrefois sous le titre Arthur et Zoé.

Les strips des années 1943 à 45 reflètent le contexte particulier de la guerre : restrictions, tickets de rationnement, crise du logement, mobilisation des enfants, etc.


23,50

Fritz the Cat est sans conteste le personnage le plus célèbre de Robert Crumb, mais sa renommée repose sur une équivoque. La plupart des gens ne connaissent en effet Fritz que comme le héros du dessin animé que le réalisateur Ralph Bakshi a sorti en 1972, d’après les bandes dessinées de Crumb publiées quelques années plus tôt. Premier dessin animé classé X, le long-métrage de Bakshi a connu un tel succès commercial qu’il a durablement tordu la perception que l’on peut avoir du matou original, celui que Crumb dessinait depuis l’adolescence pour son propre plaisir.
Le présent volume rétablit la véritable identité de Fritz, tel que l’a dessiné Robert Crumb : de sa première apparition en 1965 dans le magazine Help ! à sa mort violente en 1972 (en réponse au film de Bakshi), on le découvre étudiant glandeur, obsédé sexuel, révolutionnaire à-la-mie-de-pain, simili James Bond outrancièrement macho, héroïnomane en pleine déchéance, star vieillissante et cynique, c’est-à-dire l’antithèse des beautiful people du mouvement hippie d’alors… Faussement cool et vaguement ringard, Fritz synthétise la vision acérée que Crumb avait à l’époque des gens de sa génération.
Inspiré, dans son graphisme contrasté et son découpage fluide, par les strips des classiques de la bande dessinée d’humour américaine des années 1920 et 30, Crumb, quand il dessine Fritz, se fait chroniqueur acerbe, à la manière de ses maîtres en satire Harvey Kurtzman et Jules Feiffer.

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