Le partage des milliards de la resistance

Dans l'enthousiasme de la Libération - dont nous fêtons le 60e anniversaire - peu de gens se sont intéressés à tenir une comptabilité rigoureuse des différentes unités de résistance. Pourquoi ? Les activités civiles avaient repris pour certains, tandis que d'autres poursuivaient l'ennemi : « La poche de l'Atlantique » et « Le front de l'Est ». Les autorités civiles administratives sont dépassées par quelques pseudos organisateurs du « renouveau français ». Les lecteurs passionnés de la période résistante, en savent beaucoup de l'enlèvement des milliards effectué par les maqusiards le 26 juillet 1944 en gare de Neuvic (Dordogne), au détriment de la Banque de France. Sait-on qu'il y eut aussi de semblables opérations que l'on connaît moins, à Libourne, à Agen, à Villeneuve, à Nîmes, à Chamalières, etc. En tout pour pas moins de 15 milliards de francs, valeur 1944. Ce que l'on savait moins, c'était entre quelles mains cette fortune avait-elle échoué ! La rumeur publique, soixante ans après les faits, voit toujours dans certaines réussites des enrichissements indus, relevant de ces hold-up. Les auteurs du présent ouvrage, à l'aide d'archives inédites et incontestables - tant publiques que privées - auxquelles ils ont eu accès en priorité, dévoilent un cheminement fantastique. De la Cour des comptes à l'inspection des Finances, des documents gouvernementaux, des Renseignements généraux à la Cour de cassation, tout est enfin connu ...