Carte archéologique de la Gaule, 05\. Hautes-Alpes
EAN13
9782877546911
ISBN
978-2-87754-691-1
Éditeur
Éditions de la Maison des sciences de l'homme, Paris
Date de publication
Collection
Carte archéologique de la Gaule
Nombre de pages
384
Dimensions
21 x 3,6 cm
Poids
1130 g
Langue
français
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Carte archéologique de la Gaule

05\. Hautes-Alpes

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Avec ce nouveau volume, la collection de la CAG s'enrichit d'une refonte de la
première version du Pré-inventaire des Hautes-Alpes, publiée par l'archéologue
Isabelle Ganet en 1995 et épuisée dès 2010, deux années après sa disparition.
À l’époque romaine, ce département était traversé par la via Cottia, qui
parcourait la vallée de la Durance et le col du Montgenèvre (alt. 1854 m),
dans le prolongement de la via Domitia reliant l’Espagne à l’Italie. La région
était alors un lieu de passage facilitant les relations économiques et
culturelles dumonde antique. Les recherches menées au XIXe siècle par
plusieurs érudits locaux fort actifs – ils créèrent, en 1881, la Société des
Études des Hautes-Alpes –, ne connurent de véritable regain que dans les
années 1980, notamment à la faveur de la construction de l’autoroute A51, puis
dans les années 1990, qui ont été marquées par les fouilles du village
médiéval du Lazer, par celles de l’hôtel du département à Gap, par celles
aussi du Briançonnais et de l’Argentière-en-Bessée. C’est la raison pour
laquelle, en 1995, le conservateur général Jean-Paul Jacob milita, avec une
énergie infatigable, pour que le service régional de l’archéologie (SRA) de la
DRAC de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur qu’il dirigeait à l’époque,
bénéficiât de « cet outil précieux » que seule la CAG offrait, en mettant à la
disposition de la communauté scientifique une riche moisson de résultats
engrangés, dans des délais raisonnables. Mais ce dernier reconnaissait aussi
que nombre de recherches, qui y seraient mentionnées, n’en étaient qu’à leur
début, et que ce serait « le devoir de tous d’en préparer la réédition
complétée, enrichie ». Mission accomplie presque trois décennies plus tard,
grâce au labeur et au dynamisme de Florence Mocci qui a consacré plus de vingt
années de travail à cette réédition, avec la collaboration ou le concours
d’une équipe réunissant pas moins d’une quarantaine de chercheurs et de
nombreux étudiants du centre Camille Jullian (CNRS-Aix-Marseille Université)
et d’autres organismes français, mais aussi de l’Université d’York. On
soulignera, enfin, qu’en vue de tirer tout le parti de ce travail collectif de
large amplitude et de le valoriser, le cadre chronologique du Pré-inventaire
des Hautes-Alpes a été étiré pour s’étendre depuis l’âge du Bronze, et parfois
même jusqu’à la Préhistoire et le Moyen Âge.
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