- EAN13
- 9782877543767
- ISBN
- 978-2-87754-376-7
- Éditeur
- Inscriptions
- Date de publication
- 05/04/2019
- Collection
- RECUEIL GENERAL (6)
- Séries
- Nouvel Espérandieu (6)
- Nombre de pages
- 485
- Dimensions
- 22 x 20 cm
- Poids
- 2150 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Offres
-
Vendu par Les Lisières à Villeneuve d'Ascq84.80
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Nouvel Espérandieu, 5, Saintes, la cité des santons et Angoulême, Saintes, la cité des Santons et AngoulêmePierre Tronche, Gérard MoitrieuxInscriptions63,60
Après Vienne (Isère) et Lyon, qui avaient constitué deux très riches
volumes du Nouvel Espérandieu, une troisième capitale de la Gaule,
Marseille était très attendue dans la série. Le premier tome d'Émile
Espérandieu, paru en 1907, lui consacrait 92 notices, auxquelles
lui-même et son successeur, Raymond Lantier, avaient rajouté 33 nouveaux
numéros dans les tomes II (1910), IV (1911), IX (1925), XII (1947) et XV
(1966). Au total donc, une série assez limitée de 125 oeuvres pour une
ville de cette importance. Encore fallait-il refaire aujourd'hui une
recherche de provenance précise pour presque chaque sculpture, car pour certaines, leur origine étrangère à Marseille avait été reconnue par
Espérandieu, mais un bon nombre avait une origine très incertaine. C’est
d'abord cette enquête préliminaire minutieuse, longue mais indispensable
qu'Antoine Hermary a dû mener avec son équipe de chercheurs du Centre
Camille Jullian et des musées de Marseille, avant de pouvoir dessiner le
visage grec de la colonie de Phocée à travers ses sculptures, puis son
avatar romain, plus évanescent peut-être mais représenté par de
nombreuses oeuvres de choix. Enfin, il fallait accorder une place
significative aux sculptures qu'on appelle maintenant «gauloises7;, mais
dont le terme «celto-ligures7; que les historiens employaient naguère,
exprimait déjà la complexité d’origine et le caractère archaïque. Ces
trois domaines, gaulois, grec, romain, analysés avec finesse par plus de
douze collaborateurs, sont présentés de façon nouvelle et les
témoignages marseillais célèbres depuis le XIXe siècle, comme l'Artémis
d'Éphèse, les stèles de la rue Négrel ou le buste du prétendu Milon,
trouvent ici des descriptions plus précises, des photographies de
détail, ainsi que les dernières interprétations iconographiques et des
datations soigneusement discutées. De nombreux inédits recueillis au
cours de ces cinquante dernières années de fouilles viennent compléter
ce panorama entièrement renouvelé.
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