Salers, en aquarelles
EAN13
9782848191058
ISBN
978-2-84819-105-8
Éditeur
Éditions Créer
Date de publication
Collection
AQUARELLES
Dimensions
18 x 24 x 0,7 cm
Poids
500 g
Langue
français
Code dewey
914.459
Fiches UNIMARC
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Salers, en aquarelles

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Aquarelles

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Petite Présentation Salers est à ce jour non seulement « la Cité moyenâgeuse et montagnarde » que chantait Arsène Vermenouze, mais aussi la porte ouverte sur un massif exceptionnellement riche en paysages aux excursions et découvertes multiples : villages, hameaux, châteaux et églises, témoins de la très ancienne occupation des sols par une population laborieuse et fière de sa terre « meirale » (mère).Salers, un joyau dans l’herbage…PréfaceSalers ! Voilà bientôt quarante ans que je rends régulièrement visite à ce « joyau dans l’herbage », comme le dit si joliment, et si justement, le titre de ce magnifique ouvrage, et chaque visite me réserve de nouvelles surprises, me dévoile de nouvelles splendeurs. De Salers, en effet, il semble qu’on ne saurait jamais « faire le tour ». C’est pourquoi le guide que signent nos deux auteurs cantaliens risque d’en étonner plus d’un : en quelques pages parfaitement renseignées, en quelques aquarelles, dont l’exactitude ajoute encore à la beauté, nous voici plongés au cœur secret de Salers, dans l’intimité d’une histoire riche et surprenante. Nul ne pouvait, mieux que Philippe Garrigue, nous mener par la plume dans les ruelles de l’auguste cité. Sagranier de vieille souche – c’est ainsi que l’on nomme les heureux habitants de Salers – il en connaît chaque recoin, et comprend comme par infusion l’esprit des vieilles demeures. Mais cette plume est ici étroitement épaulée par le pinceau expert d’Alain Delteil, assurément passé maître dans l’art d’évoquer le gris volcanique de nos pierres mêlé au bleu du ciel et aux mille verts des herbages. Toute l’âme de l’Auvergne est là. Les lourds toits de lauzes, pourtant si gracieux, les portes blasonnées aux formes multiples, les tours qui partout jaillissent et font ressembler Salers à un gigantesque château fort… Oui, tout y est. On croirait presque à l’un de ces clichés touristiques dont notre époque, hélas, est féconde. Mais ici – c’est la magie de Salers – point de clichés : juste la vérité de deux regards visiblement tombés amoureux d’une ville.Avec ce bel album, le touriste attentif pourra enfin vivre Salers, et pas seulement visiter un « beau village ». Le pari de restituer une ambiance, cette atmosphère si particulière d’une ville historique au pied des montagnes, posée là comme par miracle, est pleinement réussi.Pierre MoulierDirecteur de la revue « Patrimoine en Haute-Auvergne ».Extrait« Un joyau dans l’herbage »Aux alentours de l’an mille, sur les derniers contreforts du Volcan Cantal, ouverts sur la Dordogne par la planèze verte, se forme un fief féodal avec la famille des seigneurs puis barons de Salern [sic].La richesse de la châtellenie se développe autour des cultures vivrières, consommées d’abord en autarcie, puis de l’élevage ovin primitivement, bovin et équin ensuite. L’élevage bovin prend son essor au XVIIe siècle quand nos seigneurs de Salers intensifient les fabrications de fourmes sur leurs terres, puis au XIXe siècle avec la sélection de la race Salers par notre agronome local…Malgré les attaques de la peste noire (1348), du choléra morbus (1385), l’élevage, le commerce de plus en plus diversifiés et importants provoquent très tôt la montée en puissance d’une turbulente bourgeoisie. La magistrature permettra à cette dernière de s’élever par la robe autour du tribunal féodal puis, plus tard du bailliage royal.Un premier faubourg se développe à l’abri du château des seigneurs, donné comme déjà ancien en 1150, puis encadre l’église Saint-Mathieu élevée à la fin du XIIe siècle sous le vocable de Notre-Dame de Pitié & Notre-Dame de Grâce ; église remaniée en 1543, restaurée au XIXe siècle puis tout dernièrement pour les extérieurs et vitraux.Quant à la cité enclose, sur le piton basaltique faisant face à celui du château, elle ne se fortifie qu’au moment où la bourgeoisie et plusieurs seigneurs alentour obtiennent du Duc de Bourbon puis de Charles VII l’autorisation de se retraire de remparts, en pleine Guerre de Cent ans. Mais l’Anglais n’est plus là quand la muraille est terminée, ni même les Grandes Compagnies, spécialement celle de Rodrigue de Villandrando, venues dès 1390 piller la région, la ville et rançonner le château. Les travaux de fortification de la cité avaient commencé dès 1428 où, après la permission du Duc, Jehan de Langeac, sénéchal d’Auvergne à Riom, était venu à Salers même débattre avec toutes les parties. L’accompagnait alors le Maréchal Robert Mottier de Lafayette qui en fut le maître d’œuvre. La permission royale de Charles VII n’arrive qu’en 1438.Alain DELTEIL Il est né en 1940 et a exercé le métier d’ingénieur. Aujourd’hui, il partage son temps entre Paris, la Manche et le Cantal où il retrouve sa maison familiale.Il à déjà illustré de magnifiques aquarelles du « Le nord Cantal … en aquarelles » (Ed. Créer) et de très beau lavis « Les burons perdus » (Ed. Créer).Philippe GARRIGUE : Philippe Garrigue est né en 1935. Après plusieurs années d’études agricoles, un service armé « prolongé » et plusieurs postes en fromagerie puis beurrerie, il a rejoint en 1984 le domicile de ses ancêtres auvergnats.Guide accompagnateur de tourisme à l’international de 1981 à 1985, puis guide local à Salers, il a ouvert en 1996 la partie historique de la maison de ses ancêtres (XIVe siècle) à la visite.Il est membre des associations suivantes : « Les Amis de Salers », « Balade en Auvergne », « Cantal Patrimoine ».
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