Les Femmes dans les vignes, Et autres nouvelles
EAN13
9782889071531
Éditeur
Zoé
Date de publication
Collection
C. F. RAMUZ
Langue
français
Langue d'origine
français
Fiches UNIMARC
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Les Femmes dans les vignes

Et autres nouvelles

Zoé

C. F. Ramuz

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La collection « C. F. Ramuz » Voici une série de volumes afin de rendre
hommage à l’écrivain le plus important de Suisse romande. Parfois considéré à
tort comme un glorificateur du terroir, C. F. Ramuz est avant tout un
inventeur de formes romanesques, un explorateur des registres et des
ressources de la langue, un essayiste en décalage, un nouvelliste hors pair,
comparable à un Picasso. À travers des titres choisis par Daniel Maggetti et
Stéphane Pétermann, préfacés et annotés par des critiques aux horizons variés,
cette collection ouvre l’accès à des textes peu connus, mais fait aussi
découvrir autrement les œuvres emblématiques de l’auteur. Charles-Ferdinand
Ramuz est l’écrivain le plus important de Suisse romande. Né en 1878 à
Lausanne, il fait des études de Lettres puis s’installe pour dix ans
(1904-1914) à Paris où il étudie à la Sorbonne, fréquente Charles-Albert
Cingria, André Gide ou le peintre René Auberjonois, écrit entre autres Aline
(1905), Jean-Luc persécuté (1909), Vie de Samuel Belet (1913). Dès ces
premiers textes, les thèmes ramuziens tels que la solitude de l’homme face à
la nature, l’amour et la mort, la nature personnifiée sont déjà présents. En
1914, Ramuz, toujours considéré comme un écrivain du terroir à Paris, revient
en Suisse et s’installe parmi les vignes du Lavaux, d’où il ne bougera plus.
Il rédige le manifeste des Cahiers vaudois.revue, autant que maison d’édition,
réunit les créateurs majeurs de Suisse romande (Cingria, Ernest Ansermet, René
Auberjonois, Gustave Roud), mais aussi Romain Rolland ou Paul Claudel. La
production de Ramuz occupe le quart de la quarantaine de Cahiers qui
paraîtront jusqu’en 1919. Peu à peu, Ramuz abandonne la narration linéaire et
la multiplication des points de vue et adopte souvent un narrateur collectif
et anonyme, « on ». Ses romans parlent d’ordre et de transgression, de
création et de destruction, toujours d’amour et de mort. Son écriture
audacieuse lui valent des critiques de ceux qui lui reprochent d’écrire mal «
exprès ». Dès 1924, Grasset publie les livres de Ramuz et lui assure ainsi un
succès auprès des critiques et du public.
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