- EAN13
- 9782869065826
- Éditeur
- Presses universitaires François-Rabelais
- Date de publication
- 17/10/2018
- Collection
- Perspectives Historiques
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Les récollets
En quête d’une identité franciscaine
Presses universitaires François-Rabelais
Perspectives Historiques
Autre version disponible
« Square des récollets » (Paris), « rue des récollets » (Liège), « boulevard
des récollets » (Toulouse), « Mont des récollets » (Cassel)... Mais qui sont
les récollets ? Seuls les historiens peuvent aujourd’hui répondre à cette
question, car les récollets n’existent plus. Au cours de sa longue histoire,
l’Ordre de saint François n’a jamais cessé de se réformer, de se diviser, mais
aussi de se réunifier. Des mots nouveaux sont apparus pour désigner les
franciscains, puis ont disparu, à l’instar de ces récollets qui ont prospéré
en France, dans les Iles britanniques, les Pays-Bas méridionaux et l’Empire
germanique, entre les Guerres de religion et la fin du XIXe siècle. Le terme «
récollet » dit déjà quelque chose de l’identité de cette réforme, car il est
apparenté à l’ancien verbe français recolliger qui signifie « se recueillir en
soi-même ». Mais ce désir de recueillement n’empêche pas ces religieux d’être
très actifs dans les sociétés d’Ancien Régime, au point d’être souvent
comparés à d’autres franciscains réformés, beaucoup mieux connus, les
capucins. Prédicateurs, confesseurs, peintres, mystiques, écrivains,
controversistes, missionnaires (en Hollande protestante comme en Angleterre
anglicane), aumôniers militaires (en Nouvelle France), supérieurs de moniales,
les récollets ont inventé une identité franciscaine originale qui a perduré
bien au-delà de la disparition de cette réforme.
des récollets » (Toulouse), « Mont des récollets » (Cassel)... Mais qui sont
les récollets ? Seuls les historiens peuvent aujourd’hui répondre à cette
question, car les récollets n’existent plus. Au cours de sa longue histoire,
l’Ordre de saint François n’a jamais cessé de se réformer, de se diviser, mais
aussi de se réunifier. Des mots nouveaux sont apparus pour désigner les
franciscains, puis ont disparu, à l’instar de ces récollets qui ont prospéré
en France, dans les Iles britanniques, les Pays-Bas méridionaux et l’Empire
germanique, entre les Guerres de religion et la fin du XIXe siècle. Le terme «
récollet » dit déjà quelque chose de l’identité de cette réforme, car il est
apparenté à l’ancien verbe français recolliger qui signifie « se recueillir en
soi-même ». Mais ce désir de recueillement n’empêche pas ces religieux d’être
très actifs dans les sociétés d’Ancien Régime, au point d’être souvent
comparés à d’autres franciscains réformés, beaucoup mieux connus, les
capucins. Prédicateurs, confesseurs, peintres, mystiques, écrivains,
controversistes, missionnaires (en Hollande protestante comme en Angleterre
anglicane), aumôniers militaires (en Nouvelle France), supérieurs de moniales,
les récollets ont inventé une identité franciscaine originale qui a perduré
bien au-delà de la disparition de cette réforme.
S'identifier pour envoyer des commentaires.