- EAN13
- 9782753569652
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 12/07/2019
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les corsaires de Granville
Une culture du risque maritime (1688-1815)
Michel Aumont
Presses universitaires de Rennes
Histoire
Autre version disponible
Entre le xviie siècle et la chute de Napoléon Ier, le port terre-neuvier de
Granville pratique régulièrement la guerre de course. Toute une population
littorale se retrouve ainsi impliquée dans une aventure maritime où le désir
de faire fortune côtoie constamment le risque d’y laisser sa vie, son bien et
ses illusions. Portée par une poignée d’armateurs particulièrement
entreprenants et audacieux, l’activité du port bas-normand est éclatante. Des
bâtiments de toutes tailles – du simple lougre de 3 tonneaux aux grands
navires, pouvant jauger jusqu’à 530 tonneaux – se retrouvent armés pour le
meilleur et pour le pire. Les satisfactions des uns côtoient les déceptions
des autres. Granville devient pourtant le 3e port corsaire métropolitain
français sous Louis XVI par le nombre d’armements et par la valeur des prises
rapportées. De quoi contenter tout le monde, pourrait-on penser. C’est
toutefois oublier que la course est une activité périlleuse. Ce livre, tiré
d’une thèse en histoire, est avant tout une étude sociale de la guerre de
course granvillaise. Pourquoi les armateurs et les gens de mer s’engagent-ils
dans une activité qui comporte autant de risques ? Vers quels risques,
d’ailleurs, et quels bénéfices ? Pour la première fois, une étude est menée
auprès de 1 350 hommes d’équipages afin de saisir la nature de ces dangers et
mesurer précisément leur importance. De quoi remettre en question bien des
clichés ! Avec rigueur, passion et simplicité, l’auteur réussit non seulement
à expliquer les armements, les équipages, les préoccupations des armateurs et
la vie des corsaires en mer, mais aussi à montrer à quel point la guerre de
course correspond véritablement à une culture du risque maritime.
Granville pratique régulièrement la guerre de course. Toute une population
littorale se retrouve ainsi impliquée dans une aventure maritime où le désir
de faire fortune côtoie constamment le risque d’y laisser sa vie, son bien et
ses illusions. Portée par une poignée d’armateurs particulièrement
entreprenants et audacieux, l’activité du port bas-normand est éclatante. Des
bâtiments de toutes tailles – du simple lougre de 3 tonneaux aux grands
navires, pouvant jauger jusqu’à 530 tonneaux – se retrouvent armés pour le
meilleur et pour le pire. Les satisfactions des uns côtoient les déceptions
des autres. Granville devient pourtant le 3e port corsaire métropolitain
français sous Louis XVI par le nombre d’armements et par la valeur des prises
rapportées. De quoi contenter tout le monde, pourrait-on penser. C’est
toutefois oublier que la course est une activité périlleuse. Ce livre, tiré
d’une thèse en histoire, est avant tout une étude sociale de la guerre de
course granvillaise. Pourquoi les armateurs et les gens de mer s’engagent-ils
dans une activité qui comporte autant de risques ? Vers quels risques,
d’ailleurs, et quels bénéfices ? Pour la première fois, une étude est menée
auprès de 1 350 hommes d’équipages afin de saisir la nature de ces dangers et
mesurer précisément leur importance. De quoi remettre en question bien des
clichés ! Avec rigueur, passion et simplicité, l’auteur réussit non seulement
à expliquer les armements, les équipages, les préoccupations des armateurs et
la vie des corsaires en mer, mais aussi à montrer à quel point la guerre de
course correspond véritablement à une culture du risque maritime.
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