- EAN13
- 9782753529823
- Éditeur
- Presses universitaires de Rennes
- Date de publication
- 24/02/2015
- Collection
- Histoire
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
L’insubordination ouvrière dans les années 68
Essai d’histoire politique des usines
Vigna Xavier
Presses universitaires de Rennes
Histoire
Autre version disponible
La mémoire de 68 a largement valorisé le mouvement étudiant. Pourtant, 68
constitue également le plus puissant mouvement de grèves ouvrières que la
France a connu, et qui ouvre ensuite une phase décennale de contestation dans
les usines. C’est cette séquence d’insubordination ouvrière que Xavier Vigna
retrace dans une étude historique pionnière qui s’appuie sur des archives
inédites. En croisant tracts, rapports de police et films militants, ce livre
analyse d’abord l’événement que constituent les grèves de mai-juin 1968, bien
au-delà de la seule scène parisienne souvent réduite à la « forteresse de
Billancourt », et en montre le caractère inaugural. Dès lors,
l’insubordination perdure et se traduit par de multiples illégalités. La
parole ouvrière qui la nourrit conteste l’ensemble de l’organisation du
travail. Relayée selon des modalités complexes par les organisations
syndicales et les groupes d’extrême-gauche, cette insubordination échoue
pourtant face à la crise économique. Ainsi, ces années 68 constituent
également une séquence ouvrière, dont cet essai d’histoire politique des
usines entend restituer l’ampleur. Livre d’histoire par conséquent à rebours
des discours convenus sur « Mai 68 », et d’une histoire ouvrière qui se
confronte à la sociologie du travail d’alors, il renouvelle largement notre
connaissance d’une période ardente et cruciale, celle des années 68.
constitue également le plus puissant mouvement de grèves ouvrières que la
France a connu, et qui ouvre ensuite une phase décennale de contestation dans
les usines. C’est cette séquence d’insubordination ouvrière que Xavier Vigna
retrace dans une étude historique pionnière qui s’appuie sur des archives
inédites. En croisant tracts, rapports de police et films militants, ce livre
analyse d’abord l’événement que constituent les grèves de mai-juin 1968, bien
au-delà de la seule scène parisienne souvent réduite à la « forteresse de
Billancourt », et en montre le caractère inaugural. Dès lors,
l’insubordination perdure et se traduit par de multiples illégalités. La
parole ouvrière qui la nourrit conteste l’ensemble de l’organisation du
travail. Relayée selon des modalités complexes par les organisations
syndicales et les groupes d’extrême-gauche, cette insubordination échoue
pourtant face à la crise économique. Ainsi, ces années 68 constituent
également une séquence ouvrière, dont cet essai d’histoire politique des
usines entend restituer l’ampleur. Livre d’histoire par conséquent à rebours
des discours convenus sur « Mai 68 », et d’une histoire ouvrière qui se
confronte à la sociologie du travail d’alors, il renouvelle largement notre
connaissance d’une période ardente et cruciale, celle des années 68.
S'identifier pour envoyer des commentaires.