Les Romantiques allemands
EAN13
9782369141396
Éditeur
Libretto
Date de publication
Collection
Littérature étrangère
Langue
français
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Les Romantiques allemands

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Littérature étrangère

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Publié pour la première fois sous sa forme complète en 1963, ce recueil
mythique manquait à tous les amoureux du Romantisme allemand. Hölderlin, Jean-
Paul, Tieck, Novalis, les frères Schlegel, Chamisso, Hoffmann, La Motte-
Fouqué, Kleist, soit les plus grands, sont bien sûr ici sur le devant de la
scène, représentés chacun par un ou plusieurs de leurs textes majeurs. Mais
l'on découvrira aussi quelques-uns de leurs compagnons injustement oubliés :
Wackenroder, Contessa, Bettina von Arnim et la touchante Caroline von
Günderode (la suicidée des bords du Rhin). Sans oublier le cortège des
romantiques dits tardifs, où brillent encore plusieurs inoubliables :
Eichendorff, Büchner, Grabbe, Mörike... Un florilège unique en notre langue,
tant par son abondance que par la qualité des traductions retenues, notamment
celles d'Albert Béguin et d’Armel Guerne lui-même. Poète, essayiste et
traducteur, Armel Guerne est né en 1911 à Morges en Suisse. Il publie son
premier ouvrage, Oraux, en 1934. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il cesse
toute activité littéraire pour entrer dans la Résistance et s’engage dans le
réseau britannique Prosper-Physician du Special Operations Executive. Lors de
son effondrement fin juin 1943, il est arrêté par la Gestapo, mais réussit à
s’évader du train qui l’emmène à Buchenwald, et rejoint Londres. Rentré en
France, il traduit de nombreux auteurs : Novalis, Rainer Maria Rilke,
Friedrich Hölderlin, les frères Grimm, Herman Melville, Virginia Woolf,
Friedrich Dürrenmatt, Lao Tseu et Yasunari Kawabata... pour n’en citer que
quelques-uns, tout en poursuivant son œuvre personnelle. Il compte parmi ses
amis Mounir Hafez, André Masson, Georges Bernanos, Emil Cioran, enfin, avec
qui il entretient pendant une vingtaine d’années une longue correspondance.
Armel Guerne meurt en 1980 à Marmande, à quelques kilomètres du moulin à vent
de Tourtrès en Lot-et-Garonne, où en 1960 il avait choisi de se retirer.
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