- EAN13
- 9782350744766
- Éditeur
- Magellan & Cie
- Date de publication
- 31/01/2018
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Bordeaux
Bordeaux à travers les yeux de l'un des plus grands romanciers français
Stendhal
Magellan & Cie
Autre version disponible
-
Papier - Magellan & Cie 10,00
Stendhal nous invite à visiter Bordeaux en sa compagnie.
Cette étude de mœurs, texte mal connu de Stendhal, est ancrée dans une ville
qui séduit le voyageur par son histoire et par la présence tutélaire de ses
grands anciens, au premier rang desquels figure Montesquieu. Elle se double du
regard acéré du critique d’art. La description de Bordeaux passe ainsi par
celle minutieuse de ses monuments, à l’exemple de son fameux théâtre, et par
celle des mœurs des individus rencontrés lors de ses pérégrinations.
Les opinions avancées par le maître du romantisme en villégiature sont pleines
d’émotion, chargées parfois d’une ironie mordante.
EXTRAIT
À chaque instant, on est arrêté à Bordeaux par la vue d’une maison magnifique.
Quoi de plus heureux que celle du café Montesquieu, sur les Quinconces ? Je
voulais citer une maison de la rue des Fossés située à côté d’une rue
transversale, mais les rues ici ne portent point leurs noms. Les échevins,
fort économes pour ces sortes de dépenses, prétendent que tout le monde
connaît les rues.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Bénéficiant d’un congé avec traitement après un long séjour en Italie, où il
était consul, Stendhal voyage pendant deux ans à travers la France, la Suisse,
l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique. C’est à cette occasion, et préparant
ses Mémoires d’un touriste (1838), que Stendhal visite Bordeaux. Une bonne
occasion de découvrir une autre facette de ce militaire engagé dans l’armée de
Bonaparte, de cet amoureux transi des femmes d’Italie, du Julien Sorel de ce
chef-d’œuvre qu’est Le Rouge et le Noir paru quelques années plus tôt...
La plume incomparable de ce romantique que Nietzsche qualifiait de « dernier
des grands psychologues français » s’applique aussi au récit de voyage. À son
propos, le philosophe allemand a fait également cet aveu singulier :
« Peut-être suis-je même jaloux de Stendhal. Il m’a volé le meilleur mot que
mon athéisme eût pu trouver : "La seule excuse de Dieu", c’est de ne pas
exister. »
Cette étude de mœurs, texte mal connu de Stendhal, est ancrée dans une ville
qui séduit le voyageur par son histoire et par la présence tutélaire de ses
grands anciens, au premier rang desquels figure Montesquieu. Elle se double du
regard acéré du critique d’art. La description de Bordeaux passe ainsi par
celle minutieuse de ses monuments, à l’exemple de son fameux théâtre, et par
celle des mœurs des individus rencontrés lors de ses pérégrinations.
Les opinions avancées par le maître du romantisme en villégiature sont pleines
d’émotion, chargées parfois d’une ironie mordante.
EXTRAIT
À chaque instant, on est arrêté à Bordeaux par la vue d’une maison magnifique.
Quoi de plus heureux que celle du café Montesquieu, sur les Quinconces ? Je
voulais citer une maison de la rue des Fossés située à côté d’une rue
transversale, mais les rues ici ne portent point leurs noms. Les échevins,
fort économes pour ces sortes de dépenses, prétendent que tout le monde
connaît les rues.
À PROPOS DE L'AUTEUR
Bénéficiant d’un congé avec traitement après un long séjour en Italie, où il
était consul, Stendhal voyage pendant deux ans à travers la France, la Suisse,
l’Allemagne, les Pays-Bas et la Belgique. C’est à cette occasion, et préparant
ses Mémoires d’un touriste (1838), que Stendhal visite Bordeaux. Une bonne
occasion de découvrir une autre facette de ce militaire engagé dans l’armée de
Bonaparte, de cet amoureux transi des femmes d’Italie, du Julien Sorel de ce
chef-d’œuvre qu’est Le Rouge et le Noir paru quelques années plus tôt...
La plume incomparable de ce romantique que Nietzsche qualifiait de « dernier
des grands psychologues français » s’applique aussi au récit de voyage. À son
propos, le philosophe allemand a fait également cet aveu singulier :
« Peut-être suis-je même jaloux de Stendhal. Il m’a volé le meilleur mot que
mon athéisme eût pu trouver : "La seule excuse de Dieu", c’est de ne pas
exister. »
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