- EAN13
- 9782283026212
- Éditeur
- Buchet Chastel
- Date de publication
- 20/09/2012
- Collection
- Littérature française
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Autre version disponible
-
Papier - Buchet-Chastel 14,20
Prix du Livre Inter 2005 Un abattoir près d'une zone et d'un aéroport. C'est
là qu'il habite avec sa grand-mère, dans une maison délabrée. Comme tout le
monde, ici, il a la chance de travailler. Avec son ami Bortch, il se rend tous
les jours à l'abattoir. Saigner le cochon n'est vraiment pas sa vocation. Mais
il est bien obligé de tuer pour vivre. Il faut reconnaître que tout ça a aussi
des bons côtés. S'il s'y prend bien, en douce, il peut voler des morceaux de
viande premier choix pour sa grand-mère. Et puis, c'est à l'abattoir qu'il est
tombé amoureux. C'est là qu'il a rencontré l'institutrice qui venait avec ses
élèves chaque semaine. Il n'a pas su lui parler, elle n'a jamais su, mais il
s'en souvient. C'était du bon temps. Et même s'il n'est déjà plus le même,
aujourd'hui, il a encore des rêves. Il en parle avec son ami Bortch. Par
exemple, il aimerait partir. Il aimerait voir comment c'est, ailleurs. Mais
comment s'y prendre ? Comment sortir d'ici ? Et, finalement, est-on si certain
qu'il y ait un ailleurs ? Un humour irrésistible, qu'illumine une réelle
poésie, fait le charme de ce roman circulaire ¿ il n'y a pas de fin, il n'y a
pas d'issue. Le lecteur retrouvera l'univers décalé de Joël Egloff. Mais
l'écriture reste délicate, et l'on se prend à rire de notre destin.
là qu'il habite avec sa grand-mère, dans une maison délabrée. Comme tout le
monde, ici, il a la chance de travailler. Avec son ami Bortch, il se rend tous
les jours à l'abattoir. Saigner le cochon n'est vraiment pas sa vocation. Mais
il est bien obligé de tuer pour vivre. Il faut reconnaître que tout ça a aussi
des bons côtés. S'il s'y prend bien, en douce, il peut voler des morceaux de
viande premier choix pour sa grand-mère. Et puis, c'est à l'abattoir qu'il est
tombé amoureux. C'est là qu'il a rencontré l'institutrice qui venait avec ses
élèves chaque semaine. Il n'a pas su lui parler, elle n'a jamais su, mais il
s'en souvient. C'était du bon temps. Et même s'il n'est déjà plus le même,
aujourd'hui, il a encore des rêves. Il en parle avec son ami Bortch. Par
exemple, il aimerait partir. Il aimerait voir comment c'est, ailleurs. Mais
comment s'y prendre ? Comment sortir d'ici ? Et, finalement, est-on si certain
qu'il y ait un ailleurs ? Un humour irrésistible, qu'illumine une réelle
poésie, fait le charme de ce roman circulaire ¿ il n'y a pas de fin, il n'y a
pas d'issue. Le lecteur retrouvera l'univers décalé de Joël Egloff. Mais
l'écriture reste délicate, et l'on se prend à rire de notre destin.
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