- EAN13
- 9782251917092
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 22/10/2021
- Collection
- Mondes anciens
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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Papier - Belles Lettres 21,00
L’histoire de Cléopâtre VII, reine grecque et pharaon féminin, repose
essentiellement, depuis l’Antiquité, sur des sources littéraires qui la
présentent sous un jour négatif, comme une « Égyptienne », ce qui la
dévalorisait à la fois comme « barbare » et comme femme. Ce discours
idéologique qui reproduisait la propagande du vainqueur, Octavien-Auguste,
doit être confronté aux documents historiques issus de l’Égypte de Cléopâtre :
papyrus, inscriptions, sources archéologiques et iconographiques. La
publication de ces sources s’est en effet accélérée depuis le début du XXIe
siècle, tant par des découvertes faites dans les collections des musées et des
instituts de papyrologie que par les progrès de l’archéologie alexandrine
grâce aux fouilles subaquatiques. Une Cléopâtre plus authentique naît de
l’étude de ces documents, une reine, qui s’affirmait comme une femme d’État.
Elle se définissait comme grecque et égyptienne, une double identité acceptée
par ses sujets. Sa volonté fut de redonner à son royaume la puissance qu’il
avait au début de l’ère hellénistique, en liant totalement son destin aux
atouts que lui donnaient le contrôle de l’Égypte, et en nouant de subtiles
alliances avec Rome.
essentiellement, depuis l’Antiquité, sur des sources littéraires qui la
présentent sous un jour négatif, comme une « Égyptienne », ce qui la
dévalorisait à la fois comme « barbare » et comme femme. Ce discours
idéologique qui reproduisait la propagande du vainqueur, Octavien-Auguste,
doit être confronté aux documents historiques issus de l’Égypte de Cléopâtre :
papyrus, inscriptions, sources archéologiques et iconographiques. La
publication de ces sources s’est en effet accélérée depuis le début du XXIe
siècle, tant par des découvertes faites dans les collections des musées et des
instituts de papyrologie que par les progrès de l’archéologie alexandrine
grâce aux fouilles subaquatiques. Une Cléopâtre plus authentique naît de
l’étude de ces documents, une reine, qui s’affirmait comme une femme d’État.
Elle se définissait comme grecque et égyptienne, une double identité acceptée
par ses sujets. Sa volonté fut de redonner à son royaume la puissance qu’il
avait au début de l’ère hellénistique, en liant totalement son destin aux
atouts que lui donnaient le contrôle de l’Égypte, et en nouant de subtiles
alliances avec Rome.
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