- EAN13
- 9782251907802
- Éditeur
- Les Belles Lettres
- Date de publication
- 24/05/2018
- Collection
- Médecine & sciences humaines
- Langue
- français
- Langue d'origine
- français
- Fiches UNIMARC
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La Médecine et la question du sujet
Enjeux éthiques et économiques
Frédéric Dubas
Les Belles Lettres
Médecine & sciences humaines
Autre version disponible
D'un côté, il est possible de montrer que la maladie est l'unique objet de la
médecine scientifique. D’un autre côté, il est évident qu’un malade, toujours
sujet, n’est pas réductible à sa maladie. De ces deux constats naît un
problème. Quelle en est la source ? Et quels en sont les enjeux éthiques et
économiques ? L’injonction de qualité en tant que simple normalisation des
pratiques et l’introduction du productivisme dans les hôpitaux sont-elles
adaptées à la pertinence des soins ? Rentabilité et souci de véritable qualité
(non quantifiable) ne sont-ils pas contradictoires dès lors qu’un soin n’est
évidemment pas un bien de consommation ordinaire ? Accompagner de réflexion
éthique chaque acte médical, y compris le plus courant, peut-il contribuer au
maintien d’une médecine œuvrant à la solidarité nationale ? La psychanalyse
peut-elle orienter l’écoute d’un médecin et permettre une réponse non
étroitement biomédicale à la demande d’un sujet ? Telles sont quelques-unes
des questions auxquelles tente de répondre cet essai, qui explore les limites
de la médecine scientifique non pour la mettre en cause mais au contraire pour
en accroître la pertinence.
médecine scientifique. D’un autre côté, il est évident qu’un malade, toujours
sujet, n’est pas réductible à sa maladie. De ces deux constats naît un
problème. Quelle en est la source ? Et quels en sont les enjeux éthiques et
économiques ? L’injonction de qualité en tant que simple normalisation des
pratiques et l’introduction du productivisme dans les hôpitaux sont-elles
adaptées à la pertinence des soins ? Rentabilité et souci de véritable qualité
(non quantifiable) ne sont-ils pas contradictoires dès lors qu’un soin n’est
évidemment pas un bien de consommation ordinaire ? Accompagner de réflexion
éthique chaque acte médical, y compris le plus courant, peut-il contribuer au
maintien d’une médecine œuvrant à la solidarité nationale ? La psychanalyse
peut-elle orienter l’écoute d’un médecin et permettre une réponse non
étroitement biomédicale à la demande d’un sujet ? Telles sont quelques-unes
des questions auxquelles tente de répondre cet essai, qui explore les limites
de la médecine scientifique non pour la mettre en cause mais au contraire pour
en accroître la pertinence.
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