Vie et mort de Marco Pantani
EAN13
9782246675297
Éditeur
Grasset
Date de publication
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Vie et mort de Marco Pantani

Grasset

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Le 14 février 2004, Marco Pantani est retrouvé mort, d’une overdose, dans la
Résidence La Rose à Rimini. L’enquête révèle qu’il a vécu seul, les derniers
jours de sa vie, et qu’avant de mourir, il a mangé de la cocaïne puis détruit
sa chambre dans un accès de paranoïa. Le jour de ses funérailles, les journaux
reproduisent le portrait d’un ancien champion dépressif, toxicomane et
dépravé. Chargé du dossier, le juge Paolo Gengarelli écarte d’emblée la piste
du suicide et de l’homicide. L’instruction est bouclée en moins de deux mois.
L’enquête, pourtant, ménage des zones d’ombres. Le désordre de la pièce
suggère qu’il s’est probablement défendu contre un agresseur. Pantani
d’ailleurs, avait réclamé de l’aide par téléphone à la réceptionnniste parce
que des gens « le dérangeaient », et son cadavre présentait des traces
noirâtres sur la nuque, des excroissances de chair, pareilles à des onglets,
laissant penser qu’on l’avait contraint à avaler de la cocaïne. Enfin, ceux
qui l’avaient croisé, dans les derniers instants de sa vie, les employés de
l’hôtel, ses voisins de palier, se souvenaient d’un homme affable, plutôt
calme et courtois, en contradiction avec ce personnage égaré, bouffi de
solitude, décrit par la police. Pour tenter de résoudre le mystère de sa mort,
l’auteur mène une contre-enquête, obsessionnelle et minutieuse. Il se remet
dans les pas de Pantani. A Rimini dans le bureau du juge. A Bologne au procès
de ses dealers. A Cesenatico, dans sa ville natale, une station balnéaire de
la Riviera Adriatique, la « riviera delle sballo » théâtre de tous les vices,
mais aussi auprès de ceux qui l’ont connu, ses parents, ses proches, ses amis
d’enfance, sans jamais trahir le sujet de sa quête : Marco Pantani lui-même.
L’homme autant que le personnage. Le champion au-delà de sa légende. En allant
toujours, au plus près de la vérité. Avec à la clé, cette question subsidiaire
: et si tout s’était noué le 5 juin 1999 à Madonna di Campiglio, quand on l’a
banni du Tour d’Italie au terme d’un contrôle anti dopage ?
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