- EAN13
- 9782357231016
- ISBN
- 978-2-35723-101-6
- Éditeur
- École Nationale des Chartes
- Date de publication
- 04/12/2018
- Collection
- Études et rencontres de l'École des chartes
- Nombre de pages
- 444
- Dimensions
- 16 x 7,4 cm
- Poids
- 764 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Habiller en latin
La traduction de vernaculaire en latin entre Moyen Âge et Renaissance
Autres contributions de Françoise Féry-Hue
École Nationale des Chartes
Études et rencontres de l'École des chartes
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Vendu par Les Lisières à Villeneuve d'Ascq39.50
Parmi les différentes formes empruntées par la traduction en tant que processus de transfert des idées et des savoirs constitués dès le Moyen Âge, la traduction vers le latin des œuvres nées vernaculaires apparaît aux XVe et XVIe siècles en pleine mutation. L'étude de cette véritable technique intellectuelle, souvent associée à la pratique du commentaire, doit tenir compte de facteurs multiples: l'essor d'une littérature originale dans les langues vernaculaires tardo-médiévales; l'apparition du livre imprimé qui modifie considérablement la diffusion des œuvres; les bouleversements économiques, politiques et religieux, la Réforme et la Contre-Réforme ayant utilisé de manière très différente le latin, langue de l'Église et langue des savoirs occidentaux.
Quand la traduction des textes latins vers les locuteurs nationaux est bien connue, que représente le phénomène qui fait passer du vernaculaire au latin? Au Moyen Âge déjà, ce phénomène relève autant de la pure « translation » que de l'adaptation. À la Renaissance, l'étude de la traduction vers le latin se révèle d'une richesse inattendue: des modalités de la diffusion des savoirs, jusqu'alors méconnues, apparaissent et tous les champs de la connaissance sont touchés. Examiner ces traductions « en sens inverse » revient à renouveler la lecture que les historiens font de la culture des XVe et XVIe siècles, à restituer des évolutions progressives et, au-delà des prétendues ruptures souvent avancées par l'historiographie, à mettre en évidence des contiguïtés culturelles profondes entre la culture médiévale et celle des premiers temps modernes.
Quand la traduction des textes latins vers les locuteurs nationaux est bien connue, que représente le phénomène qui fait passer du vernaculaire au latin? Au Moyen Âge déjà, ce phénomène relève autant de la pure « translation » que de l'adaptation. À la Renaissance, l'étude de la traduction vers le latin se révèle d'une richesse inattendue: des modalités de la diffusion des savoirs, jusqu'alors méconnues, apparaissent et tous les champs de la connaissance sont touchés. Examiner ces traductions « en sens inverse » revient à renouveler la lecture que les historiens font de la culture des XVe et XVIe siècles, à restituer des évolutions progressives et, au-delà des prétendues ruptures souvent avancées par l'historiographie, à mettre en évidence des contiguïtés culturelles profondes entre la culture médiévale et celle des premiers temps modernes.
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