- EAN13
- 9782757420126
- Éditeur
- Presses Universitaires du Septentrion
- Date de publication
- 08/11/2017
- Collection
- Histoire et civilisations
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Les hôpitaux généraux du Nord au siècle des Lumières (1737-1789)
Olivier Ryckebusch
Presses Universitaires du Septentrion
Histoire et civilisations
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- PU SEPTENTRION 28,00
L’obligation faite aux gens de loi de conduire les mendiants dans les prisons
de la ville la plus proche soulève la question de l’enfermement dans les
grandes cités des provinces du Nord. En France, l’État royal croit remédier à
ces difficultés par l’édit de juin 1662 ordonnant la création d’un hôpital
général dans chaque ville. Les provinces du Nord échappent à ce mouvement
jusqu’au xviiie siècle. Depuis le xvie siècle, l’assistance repose sur des
institutions charitables placées sous la tutelle des villes. Après les guerres
de Succession de Pologne et d’Autriche, sous l’effet d’une croissance
démographique et du chômage, ces provinces sont confrontées à une
recrudescence de la mendicité. La monarchie renforce d’un coup le cadre
réglementaire répressif, les arrestations se multiplient et révèlent
l’insuffisance des structures d’enfermement. Dès 1730, les autorités des
principales villes du Nord appellent de leurs vœux une nouvelle prise en
charge du paupérisme : les hôpitaux généraux.
de la ville la plus proche soulève la question de l’enfermement dans les
grandes cités des provinces du Nord. En France, l’État royal croit remédier à
ces difficultés par l’édit de juin 1662 ordonnant la création d’un hôpital
général dans chaque ville. Les provinces du Nord échappent à ce mouvement
jusqu’au xviiie siècle. Depuis le xvie siècle, l’assistance repose sur des
institutions charitables placées sous la tutelle des villes. Après les guerres
de Succession de Pologne et d’Autriche, sous l’effet d’une croissance
démographique et du chômage, ces provinces sont confrontées à une
recrudescence de la mendicité. La monarchie renforce d’un coup le cadre
réglementaire répressif, les arrestations se multiplient et révèlent
l’insuffisance des structures d’enfermement. Dès 1730, les autorités des
principales villes du Nord appellent de leurs vœux une nouvelle prise en
charge du paupérisme : les hôpitaux généraux.
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