FrICTIONS
Avec Pablo Martín Sánchez
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Le , Librairie Les Lisières Roubaix

Ex-athlète, ex-comédien, ex-chercheur, Pablo Martín Sánchez devient écrivain après sa découverte de l’ Oulipo lors d’ un séjour à Paris. De retour en Espagne, il prépare une thèse au titre prometteur de L’ Art de combiner des fragments : pratiques hypertextuelles dans la littérature oulipienne (Raymond Queneau, Italo Calvino, Georges Perec, Jacques Roubaud). En juin 2014, il entre à l’ Oulipo.

Entre-temps paraît Fricciones, finaliste du prix « La Tormenta en un Vaso » dans la catégorie meilleure révélation. Puis un premier roman El anarquista que se llamaba como yo (L’ Anarchiste qui s’ appelait comme moi), primé Meilleure Première Œuvre par le journal El Cultural.

Depuis, il a également traduit Marcel Schwob, Alfred Jarry, Raymond Queneau, Bernard-Marie Koltès et Wajdi Mouawad, dont la traduction d’ Anima a reçu le « Premi Llibreter 2014 » (Meilleur roman étranger).

Pablo Martín Sánchez réside aujourd’ hui à Barcelone. Il y enseigne l’ écriture créative à l’ École d’ écriture de l’ Ateneu barcelonès.

Frictions est son premier ouvrage traduit en français.

« Quand on ne sait pas quelle est la meilleure façon de révéler un secret, on choisit, dans le meilleur des cas, la ligne courbe ; dans le pire, l’ arabesque. Parfois, on en vient même à écrire une nouvelle. »

Roberto Bolaño sort des toilettes, la Mort en jean et T-shirt frappe à la porte, Nemesio naît le jour où Armstrong marche sur la Lune… Avec le bien nommé Frictions, puzzle littéraire borgésien et jubilatoire, Pablo Martín Sánchez provoque des rencontres insolites, se joue des genres pour mettre en scène des univers décalés et mystérieux, nous entraîne au devant de chutes aussi vertigineuses et terribles que joyeuses et saisissantes.
« Elle portait un jean déchiré et un T-shirt orange avec un dessin de Donald. C’ est pourquoi j’ ai été tout étonné quand elle est entrée dans ma chambre et m’ a dit :
— Salut, je suis la Mort.
Il fallait à tout prix gagner du temps, alors j’ ai répondu la première chose qui m’ est passée par la tête :
— Pardon, mais tu n’ y es pas du tout : la Mort, c’ est moi. »

Dans le cadre du festival "Le Nord-Pas-de-Calais se livre".

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