Marianne K.

L'épique saga de la famille Caskey

1

Monsieur Toussaint Louverture

8,40
Conseillé par (Libraire)
27 avril 2022

La suite, vite, vite, vite !!

Alabama, années 1920. La ville de Perdido a été totalement recouverte par les eaux, tout le monde a été évacué sur les hauteurs avoisinantes. Oscar Caskey et son chauffeur/homme à tout faire, Bray, parcourent les rues à bord d'une petite embarcation pour vérifier l'état des bâtiments de la ville. En s'approchant de l'hôtel, ils aperçoivent une jeune femme dans une des chambres... Elle prétend ne pas avoir entendu les appels à l'évacuation et être là depuis 4 jours, coincée sur le lit. Elle serait venue à Perdido pour prendre un poste d'institutrice... Ce qui étonne Bray, quand il retourne chercher les valises de la dame après les avoir mis, elle et Oscar, à l'abri, c'est que le niveau de l'eau semble être monté bien au-dessus de la hauteur du lit... et bizarrement, la valise qui devait contenir tous les documents d'identité et autres diplômes de la jeune femme est introuvable...
C'est comme ça qu'Elinor débarque dans la famille Caskey, amenant avec elle tout un lot de phénomènes étranges et inexpliqués ! Mais qui est-elle réellement ? Et pourquoi cherche-t-elle à intégrer cette famille ?
Encore beaucoup de questions sans réponse à l'issue de ce premier tome (ça tombe bien, le tome 2 est déjà sorti et les autres suivront !), mais une impatience extrême à l’idée de découvrir la suite ! Et avec ce petit côté fantastique, cette histoire n’est que plus déconcertante et fascinante !
L’auteur, Michael McDowell, était un maître du genre, et il a aussi œuvré en tant que scénariste aux côtés de Stephen King ou Tim Burton (excusez du peu) !

Roman

Philippe Picquier

18,50
Conseillé par (Libraire)
13 mars 2022

Destination Japon, époque féodale et théâtre nô

Hideo Furukawa était déjà l’auteur de plusieurs romans quand on lui a proposé de traduire en japonais moderne le Heike monogatari, ou « Dit des Heike ». Cette œuvre fondatrice de la littérature japonaise, qui relate les affrontements entre deux familles de guerriers, a longtemps été colportée à l’oral avant d’être « fixée » par écrit. Les auteurs des différents textes sont donc nombreux. Hideo Furukawa, après avoir travaillé sur les 900 pages de sa traduction, s’est dit « et pourquoi pas moi ? », pourquoi ne pourrait-il pas, lui aussi, proposer un épisode supplémentaire au Heike monogatari… Le Roi chien raconte donc les parcours de Tomona, fils de plongeur devenu aveugle, qui part pour la capitale et devient joueur de luth Biwa ; et Inuô, un enfant né difforme qui deviendra un incroyable acteur de théâtre nô. Entre histoire féodale, légendes étonnantes et art du nô, ce roman nous plonge dans une époque et une culture fascinantes !

Harry Kressing

Typhon

Conseillé par (Libraire)
13 mars 2022

Jusqu'où irions-nous pour un bon plat ?

En Angleterre, dans la petite ville de Cobb, un riche propriétaire avait fait bâtir un magnifique château. Ses héritiers s'étant querellés et la famille s'étant divisée en deux branches, l'homme décida qu'à sa mort, le château serait fermé. Il pourrait de nouveau être habité uniquement si les deux familles se réunissaient par un mariage. Des générations plus tard, le château est toujours vide (mais entretenu, tout de même), les Vale et leur fille habitent d'un côté de la vallée, les Hill et leurs deux enfants - une fille et un garçon - de l'autre. Les deux familles s'entendent plutôt bien, un mariage était même prévu entre le fils Hill, Harold, et la fille de Vale, Daphné, jusqu'à ce que celle-ci devienne obèse, ne cessant de grossir, grossir...
Dans ce contexte, débarque dans la petite ville un cuisinier, Conrad ! Il se fait engager au manoir des Hill et régale tout le monde avec ses plats savoureux et novateurs. Si au manoir tout le monde l'adore, ce n'est pas la même chose en ville, où il tyrannise les commerçants pour obtenir de meilleurs prix.
Petit à petit, on sent que l'emprise du cuisinier augmente sur les personnes qu'il nourrit... mais quels sont ses véritables desseins ? Et jusqu'où est-il prêt à aller pour les assouvir ?

Contre-Allée

17,50
Conseillé par (Libraire)
18 février 2022

Le livre à peine commencé, nous voilà déjà emporté·es par la valse de ces trois personnages ! Lancés dans une quête intense, cherchant à déplacer les frontières et les tabous de la société, trois corps, trois personnalités, pour une seule "tribu". Nathalie Yot ne nous lâche pas en chemin, elle nous met à l’épreuve, nous entraîne dans des situations inconfortables, nous mettant parfois mal à l’aise, mais toujours elle nous pousse à nous questionner : les rapports de force, de domination, les relations entre les êtres, les différences… Mais qu’est-ce que faire tribu ? Ne peut-on l’être qu’en marge de la société ? Un roman étonnant et sacrément marquant !

Les Éditions du Sonneur

18,00
Conseillé par (Libraire)
16 février 2022

Toya a 12 ans dans la campagne espagnole des années 1930. Son père travaille aux champs, sur le domaine de « la marquise », tandis que sa mère est cuisinière au château, pour la riche et très autoritaire famille de propriétaires. Toya, surnommée « petite sauvage », aime battre la campagne au gré de ses envies, bien loin des considérations des adultes. Mais lorsqu’un nouvel instituteur s’installe à l’école, les mots, les livres et la musique commencent à lui faire de l’œil. Et quand un vent de révolte commence à souffler, que les ouvriers et ouvrières cherchent à s’unir pour améliorer leurs conditions de vie, et que la violence des riches sur les pauvres devient insoutenable, la fillette se trouve forcée de grandir, et vite !
Comme dans son précédent roman, Le Sanctuaire, Laurine Roux parvient à créer des images extraordinaires et des personnages inoubliables. Les émotions y sont intenses, vraies ; la construction est intelligente ; la dimension sociale du texte est forte et le roman particulièrement prenant !
On pense aussi à "La Véritable histoire de Matias Bran" (Isabel Alba, traduction de Michelle Ortuno, éditions La Contre Allée), "L’anarchiste qui s’appelait comme moi" (Pablo Martin Sanchez, traduction de Jean-Marie Saint-Lu, éditions Zulma), ou encore "Tea Rooms" (Luisa Carnés, traduction de Michelle Ortuno, éditions La Contre Allée).