Habiter sa vie, habiter son corps

Éditions de l'Observatoire

18,00
Conseillé par (Libraire)
19 février 2022

Déjà nous avions aimé si profondément et soutenu l'essai, Ruptures, au cœur duquel Claire Marin interrogeait, joyeuses ou tragiques, visibles ou non, les ruptures rythmant notre existence, nous transformant, nous remettant profondément en question. Car comment conjuguer ces « bifurcations » de nos vies que sont les ruptures avec l’idée de notre identité, une et constante ? Nous révèlent-elles la multiplicité de nos identités possibles, ou le fait que nous nous affirmions progressivement, au fur et à mesure de ces « accidents » de la vie ? Nous épurent-elles ou nous démolissent-elles ? Pour la philosophe Claire Marin, la définition de notre être est tout autant dans nos sorties de route que dans nos lignes droites, dans les accrocs au contrat que dans le contrat lui-même.

Avec ce nouvel essai, Etre sa place, nous mesurons l'ampleur de ce que Claire Marin en tant que philosophe mais aussi en tant que simple "être humain se pensant " apporte de connaissances, d’intelligence, d’intuition à notre vivre-au-monde-et-en soi-et-ensemble. "

Etre à sa place peut pour nous aider à vivre autrement avec plus de lucidité, de conscience, de compréhension de ce qui nous construit /déconstruit, modèle et traverse, en ce sens cette question perpétuelle : quelle est ma place au monde et en ai-je une ou bien aucune ou bien d'innombrables ?

Un essai salutaire et essentiel.

Pourquoi ces grands mots, me direz-vous ?

Parce que cet essai nous plonge au plus profond de notre nature humaine individuelle et/ou collective pour interroger ce sentiment ou cette sensation ou cette idée/pensée de PLACE qui nous habite de manière consciente ou inconsciente à chaque instant . Cet essai concerne donc chaque instant de notre vie car " à chaque instant " nous occupons ou tentons ou croyons occuper une PLACE... Une place à l'extérieur de soi tout autant qu'à l'intérieur : places intérieures et extérieures qui ne coïncident pas toujours et même rarement, d'où ce sentiment étrange et familier de décalage ou d’imposture : alors, être déplacé, est-ce cela ? ... Oui et non .... Mais lorsque ce sentiment de décalage devient trop fort, certains fuient cette place soudain déplacée, se nomadisent, s’exilent quand d'autres s'enferment et s’enfoncent en leur lieu, parfois se déplaçant ailleurs certes mais uniquement en eux-mêmes, se transformant, déplaçant leur identité, plongeant dans le désir pour devenir Autre ou bien l'Autre ....

Alors les questions affluent :

Rester en place de peur de perdre son lieu permet-il cependant de s'accomplir, d'advenir à soi-même ? Garder sa place pour se "garder rassuré" par l'ancrage, le familier, mais alors quid de l'élan vital qui emporte vers l'inconnu ? Et une place peut-elle être possiblement " à soi" pour toujours ? ... Claire Marin fouille, creuse, réfléchit avec nous .... Ici ou ailleurs, dehors ou dedans, en soi ou en les autres, placé ou déplacé, nomades ou sédentaires ... Chez soi ou en exil de soi ou de sa terre ou bien des deux, en exil de son corps, de sa tête, des siens, de l'amour perdu, du désir soudain évanoui ou surgissant.

TOUT peut être lu, vécu , pensé, accueilli à travers le prisme de la "place".

Claire Marin ne cherche pas à à asséner des vérités, non, elle interroge et chemine avec nous. Claire Marin nous éclaire sans nous éblouir donc sans nous aveugler d’illusoires concepts ... Claire Marin écrit, pense depuis la vie, la vie belle, la vie blessée, depuis la chair du monde, du monde vivant, désirant, et tremblant, hésitant, du monde souffrant, échouant et se relevant, résilient ....Claire Marin écrit et pense depuis l'impermanence du vivant, depuis la mort dans la vie, depuis la vie dans la mort ... A travers le prisme de ses connaissances, de ses références puisées au cœur de son vécu, mais aussi de la philosophie, la littérature, la sociologie, l'histoire, depuis Perec Bachelard, Ernaux, en passant par Winicott et tant d'autres, sa pensée nourrit et poursuit nos questionnements ...Claire Marin ne cherche pas à consoler ni à rassurer mais elle OUVRE LES YEUX, NOS YEUX, elle OUVRE DES PISTES et nous montre l'horizon, là, devant, où "toujours" rien n'est jamais fini d'être ou pas à sa place. Cet essai casse la solitude car enfin quelqu'un pense avec nous notre place au-monde-et en-soi.

A lire ABSOLUMENT.

Habiter sa vie, habiter son corps

Éditions de l'Observatoire

18,00
Conseillé par (Libraire)
19 février 2022

Déjà nous avions aimé si profondément et soutenu l'essai, Ruptures, au cœur duquel Claire Marin interrogeait, joyeuses ou tragiques, visibles ou non, les ruptures rythmant notre existence, nous transformant, nous remettant profondément en question. Car comment conjuguer ces « bifurcations » de nos vies que sont les ruptures avec l’idée de notre identité, une et constante ? Nous révèlent-elles la multiplicité de nos identités possibles, ou le fait que nous nous affirmions progressivement, au fur et à mesure de ces « accidents » de la vie ? Nous épurent-elles ou nous démolissent-elles ? Pour la philosophe Claire Marin, la définition de notre être est tout autant dans nos sorties de route que dans nos lignes droites, dans les accrocs au contrat que dans le contrat lui-même.

Avec ce nouvel essai, Etre sa place, nous mesurons l'ampleur de ce que Claire Marin en tant que philosophe mais aussi en tant que simple "être humain se pensant " apporte de connaissances, d’intelligence, d’intuition à notre vivre-au-monde-et-en soi-et-ensemble. "

Etre à sa place peut pour nous aider à vivre autrement avec plus de lucidité, de conscience, de compréhension de ce qui nous construit /déconstruit, modèle et traverse, en ce sens cette question perpétuelle : quelle est ma place au monde et en ai-je une ou bien aucune ou bien d'innombrables ?

Un essai salutaire et essentiel.

Pourquoi ces grands mots, me direz-vous ?

Parce que cet essai nous plonge au plus profond de notre nature humaine individuelle et/ou collective pour interroger ce sentiment ou cette sensation ou cette idée/pensée de PLACE qui nous habite de manière consciente ou inconsciente à chaque instant . Cet essai concerne donc chaque instant de notre vie car " à chaque instant " nous occupons ou tentons ou croyons occuper une PLACE... Une place à l'extérieur de soi tout autant qu'à l'intérieur : places intérieures et extérieures qui ne coïncident pas toujours et même rarement, d'où ce sentiment étrange et familier de décalage ou d’imposture : alors, être déplacé, est-ce cela ? ... Oui et non .... Mais lorsque ce sentiment de décalage devient trop fort, certains fuient cette place soudain déplacée, se nomadisent, s’exilent quand d'autres s'enferment et s’enfoncent en leur lieu, parfois se déplaçant ailleurs certes mais uniquement en eux-mêmes, se transformant, déplaçant leur identité, plongeant dans le désir pour devenir Autre ou bien l'Autre ....

Alors les questions affluent :

Rester en place de peur de perdre son lieu permet-il cependant de s'accomplir, d'advenir à soi-même ? Garder sa place pour se "garder rassuré" par l'ancrage, le familier, mais alors quid de l'élan vital qui emporte vers l'inconnu ? Et une place peut-elle être possiblement " à soi" pour toujours ? ... Claire Marin fouille, creuse, réfléchit avec nous .... Ici ou ailleurs, dehors ou dedans, en soi ou en les autres, placé ou déplacé, nomades ou sédentaires ... Chez soi ou en exil de soi ou de sa terre ou bien des deux, en exil de son corps, de sa tête, des siens, de l'amour perdu, du désir soudain évanoui ou surgissant.

TOUT peut être lu, vécu , pensé, accueilli à travers le prisme de la "place".

Claire Marin ne cherche pas à à asséner des vérités, non, elle interroge et chemine avec nous. Claire Marin nous éclaire sans nous éblouir donc sans nous aveugler d’illusoires concepts ... Claire Marin écrit, pense depuis la vie, la vie belle, la vie blessée, depuis la chair du monde, du monde vivant, désirant, et tremblant, hésitant, du monde souffrant, échouant et se relevant, résilient ....Claire Marin écrit et pense depuis l'impermanence du vivant, depuis la mort dans la vie, depuis la vie dans la mort ... A travers le prisme de ses connaissances, de ses références puisées au cœur de son vécu, mais aussi de la philosophie, la littérature, la sociologie, l'histoire, depuis Perec Bachelard, Ernaux, en passant par Winicott et tant d'autres, sa pensée nourrit et poursuit nos questionnements ...Claire Marin ne cherche pas à consoler ni à rassurer mais elle OUVRE LES YEUX, NOS YEUX, elle OUVRE DES PISTES et nous montre l'horizon, là, devant, où "toujours" rien n'est jamais fini d'être ou pas à sa place. Cet essai casse la solitude car enfin quelqu'un pense avec nous notre place au-monde-et en-soi.

A lire ABSOLUMENT.

Habiter sa vie, habiter son corps

Éditions de l'Observatoire

18,00
Conseillé par (Libraire)
19 février 2022

Déjà nous avions aimé si profondément et soutenu l'essai, Ruptures, au cœur duquel Claire Marin interrogeait, joyeuses ou tragiques, visibles ou non, les ruptures rythmant notre existence, nous transformant, nous remettant profondément en question. Car comment conjuguer ces « bifurcations » de nos vies que sont les ruptures avec l’idée de notre identité, une et constante ? Nous révèlent-elles la multiplicité de nos identités possibles, ou le fait que nous nous affirmions progressivement, au fur et à mesure de ces « accidents » de la vie ? Nous épurent-elles ou nous démolissent-elles ? Pour la philosophe Claire Marin, la définition de notre être est tout autant dans nos sorties de route que dans nos lignes droites, dans les accrocs au contrat que dans le contrat lui-même.

Avec ce nouvel essai, Etre sa place, nous mesurons l'ampleur de ce que Claire Marin en tant que philosophe mais aussi en tant que simple "être humain se pensant " apporte de connaissances, d’intelligence, d’intuition à notre vivre-au-monde-et-en soi-et-ensemble. "

Etre à sa place peut pour nous aider à vivre autrement avec plus de lucidité, de conscience, de compréhension de ce qui nous construit /déconstruit, modèle et traverse, en ce sens cette question perpétuelle : quelle est ma place au monde et en ai-je une ou bien aucune ou bien d'innombrables ?

Un essai salutaire et essentiel.

Pourquoi ces grands mots, me direz-vous ?

Parce que cet essai nous plonge au plus profond de notre nature humaine individuelle et/ou collective pour interroger ce sentiment ou cette sensation ou cette idée/pensée de PLACE qui nous habite de manière consciente ou inconsciente à chaque instant . Cet essai concerne donc chaque instant de notre vie car " à chaque instant " nous occupons ou tentons ou croyons occuper une PLACE... Une place à l'extérieur de soi tout autant qu'à l'intérieur : places intérieures et extérieures qui ne coïncident pas toujours et même rarement, d'où ce sentiment étrange et familier de décalage ou d’imposture : alors, être déplacé, est-ce cela ? ... Oui et non .... Mais lorsque ce sentiment de décalage devient trop fort, certains fuient cette place soudain déplacée, se nomadisent, s’exilent quand d'autres s'enferment et s’enfoncent en leur lieu, parfois se déplaçant ailleurs certes mais uniquement en eux-mêmes, se transformant, déplaçant leur identité, plongeant dans le désir pour devenir Autre ou bien l'Autre ....

Alors les questions affluent :

Rester en place de peur de perdre son lieu permet-il cependant de s'accomplir, d'advenir à soi-même ? Garder sa place pour se "garder rassuré" par l'ancrage, le familier, mais alors quid de l'élan vital qui emporte vers l'inconnu ? Et une place peut-elle être possiblement " à soi" pour toujours ? ... Claire Marin fouille, creuse, réfléchit avec nous .... Ici ou ailleurs, dehors ou dedans, en soi ou en les autres, placé ou déplacé, nomades ou sédentaires ... Chez soi ou en exil de soi ou de sa terre ou bien des deux, en exil de son corps, de sa tête, des siens, de l'amour perdu, du désir soudain évanoui ou surgissant.

TOUT peut être lu, vécu , pensé, accueilli à travers le prisme de la "place".

Claire Marin ne cherche pas à à asséner des vérités, non, elle interroge et chemine avec nous. Claire Marin nous éclaire sans nous éblouir donc sans nous aveugler d’illusoires concepts ... Claire Marin écrit, pense depuis la vie, la vie belle, la vie blessée, depuis la chair du monde, du monde vivant, désirant, et tremblant, hésitant, du monde souffrant, échouant et se relevant, résilient ....Claire Marin écrit et pense depuis l'impermanence du vivant, depuis la mort dans la vie, depuis la vie dans la mort ... A travers le prisme de ses connaissances, de ses références puisées au cœur de son vécu, mais aussi de la philosophie, la littérature, la sociologie, l'histoire, depuis Perec Bachelard, Ernaux, en passant par Winicott et tant d'autres, sa pensée nourrit et poursuit nos questionnements ...Claire Marin ne cherche pas à consoler ni à rassurer mais elle OUVRE LES YEUX, NOS YEUX, elle OUVRE DES PISTES et nous montre l'horizon, là, devant, où "toujours" rien n'est jamais fini d'être ou pas à sa place. Cet essai casse la solitude car enfin quelqu'un pense avec nous notre place au-monde-et en-soi.

A lire ABSOLUMENT.

Habiter sa vie, habiter son corps

Éditions de l'Observatoire

18,00
Conseillé par (Libraire)
19 février 2022

Déjà nous avions aimé si profondément et soutenu l'essai, Ruptures, au cœur duquel Claire Marin interrogeait, joyeuses ou tragiques, visibles ou non, les ruptures rythmant notre existence, nous transformant, nous remettant profondément en question. Car comment conjuguer ces « bifurcations » de nos vies que sont les ruptures avec l’idée de notre identité, une et constante ? Nous révèlent-elles la multiplicité de nos identités possibles, ou le fait que nous nous affirmions progressivement, au fur et à mesure de ces « accidents » de la vie ? Nous épurent-elles ou nous démolissent-elles ? Pour la philosophe Claire Marin, la définition de notre être est tout autant dans nos sorties de route que dans nos lignes droites, dans les accrocs au contrat que dans le contrat lui-même.

Avec ce nouvel essai, Etre sa place, nous mesurons l'ampleur de ce que Claire Marin en tant que philosophe mais aussi en tant que simple "être humain se pensant " apporte de connaissances, d’intelligence, d’intuition à notre vivre-au-monde-et-en soi-et-ensemble. "

Etre à sa place peut pour nous aider à vivre autrement avec plus de lucidité, de conscience, de compréhension de ce qui nous construit /déconstruit, modèle et traverse, en ce sens cette question perpétuelle : quelle est ma place au monde et en ai-je une ou bien aucune ou bien d'innombrables ?

Un essai salutaire et essentiel.

Pourquoi ces grands mots, me direz-vous ?

Parce que cet essai nous plonge au plus profond de notre nature humaine individuelle et/ou collective pour interroger ce sentiment ou cette sensation ou cette idée/pensée de PLACE qui nous habite de manière consciente ou inconsciente à chaque instant . Cet essai concerne donc chaque instant de notre vie car " à chaque instant " nous occupons ou tentons ou croyons occuper une PLACE... Une place à l'extérieur de soi tout autant qu'à l'intérieur : places intérieures et extérieures qui ne coïncident pas toujours et même rarement, d'où ce sentiment étrange et familier de décalage ou d’imposture : alors, être déplacé, est-ce cela ? ... Oui et non .... Mais lorsque ce sentiment de décalage devient trop fort, certains fuient cette place soudain déplacée, se nomadisent, s’exilent quand d'autres s'enferment et s’enfoncent en leur lieu, parfois se déplaçant ailleurs certes mais uniquement en eux-mêmes, se transformant, déplaçant leur identité, plongeant dans le désir pour devenir Autre ou bien l'Autre ....

Alors les questions affluent :

Rester en place de peur de perdre son lieu permet-il cependant de s'accomplir, d'advenir à soi-même ? Garder sa place pour se "garder rassuré" par l'ancrage, le familier, mais alors quid de l'élan vital qui emporte vers l'inconnu ? Et une place peut-elle être possiblement " à soi" pour toujours ? ... Claire Marin fouille, creuse, réfléchit avec nous .... Ici ou ailleurs, dehors ou dedans, en soi ou en les autres, placé ou déplacé, nomades ou sédentaires ... Chez soi ou en exil de soi ou de sa terre ou bien des deux, en exil de son corps, de sa tête, des siens, de l'amour perdu, du désir soudain évanoui ou surgissant.

TOUT peut être lu, vécu , pensé, accueilli à travers le prisme de la "place".

Claire Marin ne cherche pas à à asséner des vérités, non, elle interroge et chemine avec nous. Claire Marin nous éclaire sans nous éblouir donc sans nous aveugler d’illusoires concepts ... Claire Marin écrit, pense depuis la vie, la vie belle, la vie blessée, depuis la chair du monde, du monde vivant, désirant, et tremblant, hésitant, du monde souffrant, échouant et se relevant, résilient ....Claire Marin écrit et pense depuis l'impermanence du vivant, depuis la mort dans la vie, depuis la vie dans la mort ... A travers le prisme de ses connaissances, de ses références puisées au cœur de son vécu, mais aussi de la philosophie, la littérature, la sociologie, l'histoire, depuis Perec Bachelard, Ernaux, en passant par Winicott et tant d'autres, sa pensée nourrit et poursuit nos questionnements ...Claire Marin ne cherche pas à consoler ni à rassurer mais elle OUVRE LES YEUX, NOS YEUX, elle OUVRE DES PISTES et nous montre l'horizon, là, devant, où "toujours" rien n'est jamais fini d'être ou pas à sa place. Cet essai casse la solitude car enfin quelqu'un pense avec nous notre place au-monde-et en-soi.

A lire ABSOLUMENT.
Karine

Habiter sa vie, habiter son corps

Éditions de l'Observatoire

18,00
Conseillé par (Libraire)
19 février 2022

Déjà nous avions aimé si profondément et soutenu l'essai, Ruptures, au cœur duquel Claire Marin interrogeait, joyeuses ou tragiques, visibles ou non, les ruptures rythmant notre existence, nous transformant, nous remettant profondément en question. Car comment conjuguer ces « bifurcations » de nos vies que sont les ruptures avec l’idée de notre identité, une et constante ? Nous révèlent-elles la multiplicité de nos identités possibles, ou le fait que nous nous affirmions progressivement, au fur et à mesure de ces « accidents » de la vie ? Nous épurent-elles ou nous démolissent-elles ? Pour la philosophe Claire Marin, la définition de notre être est tout autant dans nos sorties de route que dans nos lignes droites, dans les accrocs au contrat que dans le contrat lui-même.

Avec ce nouvel essai, Etre sa place, nous mesurons l'ampleur de ce que Claire Marin en tant que philosophe mais aussi en tant que simple "être humain se pensant " apporte de connaissances, d’intelligence, d’intuition à notre vivre-au-monde-et-en soi-et-ensemble. "

Etre à sa place peut pour nous aider à vivre autrement avec plus de lucidité, de conscience, de compréhension de ce qui nous construit /déconstruit, modèle et traverse, en ce sens cette question perpétuelle : quelle est ma place au monde et en ai-je une ou bien aucune ou bien d'innombrables ?

Un essai salutaire et essentiel.

Pourquoi ces grands mots, me direz-vous ?

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Alors les questions affluent :

Rester en place de peur de perdre son lieu permet-il cependant de s'accomplir, d'advenir à soi-même ? Garder sa place pour se "garder rassuré" par l'ancrage, le familier, mais alors quid de l'élan vital qui emporte vers l'inconnu ? Et une place peut-elle être possiblement " à soi" pour toujours ? ... Claire Marin fouille, creuse, réfléchit avec nous .... Ici ou ailleurs, dehors ou dedans, en soi ou en les autres, placé ou déplacé, nomades ou sédentaires ... Chez soi ou en exil de soi ou de sa terre ou bien des deux, en exil de son corps, de sa tête, des siens, de l'amour perdu, du désir soudain évanoui ou surgissant.

TOUT peut être lu, vécu , pensé, accueilli à travers le prisme de la "place".

Claire Marin ne cherche pas à à asséner des vérités, non, elle interroge et chemine avec nous. Claire Marin nous éclaire sans nous éblouir donc sans nous aveugler d’illusoires concepts ... Claire Marin écrit, pense depuis la vie, la vie belle, la vie blessée, depuis la chair du monde, du monde vivant, désirant, et tremblant, hésitant, du monde souffrant, échouant et se relevant, résilient ....Claire Marin écrit et pense depuis l'impermanence du vivant, depuis la mort dans la vie, depuis la vie dans la mort ... A travers le prisme de ses connaissances, de ses références puisées au cœur de son vécu, mais aussi de la philosophie, la littérature, la sociologie, l'histoire, depuis Perec Bachelard, Ernaux, en passant par Winicott et tant d'autres, sa pensée nourrit et poursuit nos questionnements ...Claire Marin ne cherche pas à consoler ni à rassurer mais elle OUVRE LES YEUX, NOS YEUX, elle OUVRE DES PISTES et nous montre l'horizon, là, devant, où "toujours" rien n'est jamais fini d'être ou pas à sa place. Cet essai casse la solitude car enfin quelqu'un pense avec nous notre place au-monde-et en-soi.

A lire ABSOLUMENT.
Karine