L'histoire des années de formation de John Muir, ouvrier blessé qui deviendra pionnier de l'écologie après avoir entrepris une longue marche au travers des États-Unis de 1867 à 1869, prendra conscience des merveilles de la nature et du devoir de préservation que l'homme doit développer.
Une BD passionnante, magnifiquement servie par une mise en page aérée qui permet au lecteur de partager l'émerveillement de son sujet.
Et si un jour, lassées du regard masculin, les sculptures, et peintures de nu du Louvre disparaissaient ? En collaboration avec le Louvre, Zelba signe une fable pleine d'enseignement, mais aussi d'espièglerie et de rire, sur la place du nu dans l'histoire de l'art.
Entre 1966 et 1976, dix années de la vie d'un quartier de Vienne, vues au travers de la vitrine du "Café Sans Nom".
Dix années et bien plus de personnages qui y entrent et en sortent, amenant leurs joies, amours, humeurs et déboires.
Est-parce que Robert Seethaler est né dans cette ville qu'on s'attache autant à cette poignée de personnes pour lequel le bout de la rue est déjà trop loin ?
Certainement, mais son écriture riche en détail qui parvient à éviter l'étouffement du lecteur, aide à rendre palpable l'effervescence du quartier.
On ajoutera le regard à hauteur d'homme de l'auteur, regard juste, qui, sans tomber dans l'angélisme, parvient à susciter l'empathie pour des êtres qu'on ne qualifierait pas, à priori, de recommandables.
250 pages en forme de voyage temporel et géographique. 250 pages et beaucoup de rencontres, 250 pages dans lesquelles se multiplient les destins...
250 pages d'humanité qui nous mènent merveilleusement ailleurs.
Le monde est à l'agonie... Mais Fred a tout prévu pour mettre sa famille à l'abri. Une maison sur une île qui contient 30 ans de vivres et la quasi intégralité de la production littéraire et cinématographique de l'histoire.
Tout va donc pour le mieux dans le meilleur de leur petit monde... Sauf que...
Avec Rocky, Dernier Rivage, Thomas Gunzig propose un roman qui explore le thème post-apocalyptique sous un nouvel angle. Ici, pas question de zombie, ni de radiations nucléaires, juste une famille, des moyens de survie à profusion, le luxe... et la solitude...
Un roman qui en jouant avec le thème, joue avec les émotions qu'il suscite chez le lecteur. Du rire grinçant à la sidération, celui-ci est littéralement happé par ce qui pourrait n'être qu'un page-turner futé, mais qui s'avère au final une réflexion sur ce qui fait l'humain, ses besoins, ses envies, ses carences mais aussi sur notre époque, nos modes de consommation, notre rapport aux nouvelles technologies et à l'argent.
Notre narrateur, dessinateur de B.D, en proie à l'échec part se mettre au vert dans sa maison de campagne. Maison située sur une petite île française. Alors qu'il tente de reprendre pied, le maire du village lui confie la mission de redécorer l'intérieur de la salle des fêtes. L'occasion pour notre artiste de partir à la rencontre des autres habitants.
Daniel Fohr livre d'une plume très affûtée un roman drôle sur les moeurs des habitants de cette île, sur les particularités que cette situation géographique engendre, et se fait le plaisir de croquer des personnages mémorables.
Le regard du narrateur, anthropologue de l'absurde, par ailleurs pétri d'autodérision, est à se tordre de rire et reste toujours empreint de tendresse.
Qui a dit que la rentrée littéraire devait être sérieuse ou sombre ? Qu'elle ne devait se vivre qu'au premier degré ? En tout cas, pas Daniel Fohr !