- EAN13
- 9791037040855
- ISBN
- 979-10-370-4085-5
- Éditeur
- Hermann
- Date de publication
- 05/02/2025
- Collection
- Hors collection
- Nombre de pages
- 418
- Dimensions
- 22,9 x 15,2 cm
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Zoopolis
Une théorie politique des droits des animaux
De Sue Donaldson, Will Kymlicka
Traduit par Pierre Madelin
Préface de Corine Pelluchon
Hermann
Hors collection
Offres
-
Vendu par Les Lisières à Villeneuve d'Ascq27.00
Comment faire coexister les humains et les animaux en tenant compte de leurs intérêts respectifs ?
Défendre les animaux en se bornant à énoncer des interdictions ne permet pas de promouvoir concrètement plus de justice à leur égard. Aussi Sue Donaldson et Will Kymlicka cherchent-ils à compléter les théories classiques des droits des animaux. Ils proposent une théorie politique des droits des animaux qui s’appuie sur la reconnaissance de notre appartenance à une communauté mixte ou zoopolis et précise le type d’obligations que nous avons à l’égard des différents animaux. Ils distinguent les animaux domestiques, les animaux sauvages et les animaux liminaux avec lesquels nous n’avons pas les mêmes relations et qui ne sont donc pas en droit d’attendre les mêmes choses de nous. Aux droits universels de base qui sont des droits négatifs servant idéalement à protéger tout être sensible s’ajoutent des droits différenciés et positifs qui dépendent du statut de chaque groupe d’animaux pensé en référence aux catégories issues de la théorie de la citoyenneté et du multiculturalisme (les citoyens, les résidents et les membres d’une communauté souveraine). Cet ouvrage à la fois savant et accessible, où les références se mêlent aux exemples et aux analyses de cas, représente une contribution majeure à la politisation de la cause animale.
Défendre les animaux en se bornant à énoncer des interdictions ne permet pas de promouvoir concrètement plus de justice à leur égard. Aussi Sue Donaldson et Will Kymlicka cherchent-ils à compléter les théories classiques des droits des animaux. Ils proposent une théorie politique des droits des animaux qui s’appuie sur la reconnaissance de notre appartenance à une communauté mixte ou zoopolis et précise le type d’obligations que nous avons à l’égard des différents animaux. Ils distinguent les animaux domestiques, les animaux sauvages et les animaux liminaux avec lesquels nous n’avons pas les mêmes relations et qui ne sont donc pas en droit d’attendre les mêmes choses de nous. Aux droits universels de base qui sont des droits négatifs servant idéalement à protéger tout être sensible s’ajoutent des droits différenciés et positifs qui dépendent du statut de chaque groupe d’animaux pensé en référence aux catégories issues de la théorie de la citoyenneté et du multiculturalisme (les citoyens, les résidents et les membres d’une communauté souveraine). Cet ouvrage à la fois savant et accessible, où les références se mêlent aux exemples et aux analyses de cas, représente une contribution majeure à la politisation de la cause animale.
S'identifier pour envoyer des commentaires.
Autres contributions de...
-
Paul Ricoeur, philosophe de la reconstruction, Soin, attestation, justiceCorine PelluchonPresses universitaires de France21,00