- EAN13
- 9782807004672
- ISBN
- 978-2-8070-0467-2
- Éditeur
- M.E.O.
- Date de publication
- 03/10/2024
- Nombre de pages
- 272
- Dimensions
- 21 x 14,8 x 1,9 cm
- Poids
- 370 g
- Fiches UNIMARC
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Offres
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Vendu par Les Lisières à Villeneuve d'Ascq23.00
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Les Marolles, un des plus anciens quartiers de Bruxelles où, au début du XXe siècle, s’entassaient de misérables masures dans les ruelles et impasses insalubres. C’est dans ce milieu pauvre que grandissent le fils et les quatre filles de Ferdi et Meeke Thomm, un maçon et une vendeuse de fleurs à la sauvette. On n’y parle que le bruxellois ou brussels, dialecte flamand – dont ils ignorent qu’il est flamand – mâtiné du français qui gagne peu à peu du terrain. Dans la langue populaire, le vrai Bruxellois est surnommé zinneke, « corniaud ». Et cela ne le gêne pas d’être comparé à un chien bâtard, il en tire même une certaine fierté.
Mais Thomm n’a rien d’un nom de famille bruxellois, flamand ou wallon. C’est qu’à l’origine a vraisemblablement immigré une jeune fille allemande, qui aurait « fauté » avec le riche du quartier, fils des propriétaires d’une grande brasserie. Après avoir confié son bébé à on ne sait qui, elle aurait à nouveau émigré, cette fois à Paris, où elle serait devenue tenancière de maison close.
C’est ce que découvre le narrateur – son arrière-petit fils – en même temps d’autres zones nébuleuses de l’histoire familiale, en écoutant parler – et parfois radoter – sa mère et ses deux vieilles tantes.
En l’espace d’un siècle, les Thomm et leur descendance sont passés de la quasi-indigence de l’impasse marollienne au statut de petit bourgeois des faubourgs. Parallèlement, le brussels s’est effacé au profit de la langue française, même si la lignée a continué de pratiquer un bilinguisme français-brussels savoureux. Quant aux Marolles, s’y mélangent aujourd’hui de vieux Bruxellois, des strates successives d’immigrants et des îlots de gentrification.
Un livre réjouissant, qui brasse dans un permanent humour grande et petite histoire, évolution sociale et folklore.
Alain van Crugten est l’auteur de romans, nouvelles et pièces de théâtre. Son Korsakoff a remporté le Prix Rossel des Jeunes, et il a reçu un prix de l’Académie Royale de Belgique pour l’ensemble de son oeuvre. Également traducteur de six langues, il a traduit des écrivains flamands comme Hugo Claus et Tom Lanoye, polonais comme S.I. Witkiewicz, Marian Pankowski, Bruno Schulz, SÅawomir Mrożek, ou tchèques (Karel Capek).
Mais Thomm n’a rien d’un nom de famille bruxellois, flamand ou wallon. C’est qu’à l’origine a vraisemblablement immigré une jeune fille allemande, qui aurait « fauté » avec le riche du quartier, fils des propriétaires d’une grande brasserie. Après avoir confié son bébé à on ne sait qui, elle aurait à nouveau émigré, cette fois à Paris, où elle serait devenue tenancière de maison close.
C’est ce que découvre le narrateur – son arrière-petit fils – en même temps d’autres zones nébuleuses de l’histoire familiale, en écoutant parler – et parfois radoter – sa mère et ses deux vieilles tantes.
En l’espace d’un siècle, les Thomm et leur descendance sont passés de la quasi-indigence de l’impasse marollienne au statut de petit bourgeois des faubourgs. Parallèlement, le brussels s’est effacé au profit de la langue française, même si la lignée a continué de pratiquer un bilinguisme français-brussels savoureux. Quant aux Marolles, s’y mélangent aujourd’hui de vieux Bruxellois, des strates successives d’immigrants et des îlots de gentrification.
Un livre réjouissant, qui brasse dans un permanent humour grande et petite histoire, évolution sociale et folklore.
Alain van Crugten est l’auteur de romans, nouvelles et pièces de théâtre. Son Korsakoff a remporté le Prix Rossel des Jeunes, et il a reçu un prix de l’Académie Royale de Belgique pour l’ensemble de son oeuvre. Également traducteur de six langues, il a traduit des écrivains flamands comme Hugo Claus et Tom Lanoye, polonais comme S.I. Witkiewicz, Marian Pankowski, Bruno Schulz, SÅawomir Mrożek, ou tchèques (Karel Capek).
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