- EAN13
- 9782344060131
- ISBN
- 978-2-344-06013-1
- Éditeur
- Glénat Livres
- Date de publication
- 23/10/2024
- Collection
- Une histoire de...
- Nombre de pages
- 160
- Dimensions
- 24,8 x 17,5 x 1,5 cm
- Poids
- 448 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Offres
-
Vendu par Les Lisières à Villeneuve d'Ascq25.95
Ce sont des histoires graves, singulières, étourdissantes qui ont été réunies dans cet ouvrage pour mieux comprendre le cap Horn et ce qui l’entoure.
Le cap Horn… Le cap Dur, le cap Redouté, le cap Maudit, l’Everest des Mers, le cap des Espérances, le cap de la Délivrance, le bout du bout du monde… Ce rocher de 12 km2, point le plus austral des terres rattachées à l’Amérique du Sud, est une légende. Un amer terrifiant dans l’imaginaire collectif, synonyme de tempêtes, de vagues énormes, de naufrages. Pour les marins, il peut être l’enfer bleu autant que le Graal, la libération après des semaines à subir les conditions dantesques des 40es rugissants ou 50es hurlants.
Mais le cap Horn n’est pas qu’une légende maritime. Point de rencontre entre la sauvagerie hégémonique des océans et la majesté impénétrable des montagnes, ses terres sont fouettées par un climat infernal offrant dans la même journée un semblant de calme et la furie de dépressions gonflées d’air glacé antarctique. Des terres à la végétation rustique, impénétrable, qui offrent des écosystèmes riches et endémiques. Des terres îliennes, labyrinthiques et montagnardes, repoussantes et magnétiques, qui furent pendant plus de 8 000 ans le domaine des Yagans et de leurs voisins, Kawésqar, Haush ou Selknam.
Cet embrouillamini d’îlots à l’inhumanité somptueuse attira, dans une vague assassine, toute la diversité d’un Occident en devenir : découvreurs avides, géographes subjugués, naturalistes hallucinés, puis chasseurs de baleines, éleveurs, chercheurs d’or, civilisateurs attentionnés et, enfin, collectionneurs d’aventures, touristes en mal d’extraordinaire.
Ni maudit, ni libérateur, le cap Horn est juste là, au bout du bout du monde.
Le cap Horn… Le cap Dur, le cap Redouté, le cap Maudit, l’Everest des Mers, le cap des Espérances, le cap de la Délivrance, le bout du bout du monde… Ce rocher de 12 km2, point le plus austral des terres rattachées à l’Amérique du Sud, est une légende. Un amer terrifiant dans l’imaginaire collectif, synonyme de tempêtes, de vagues énormes, de naufrages. Pour les marins, il peut être l’enfer bleu autant que le Graal, la libération après des semaines à subir les conditions dantesques des 40es rugissants ou 50es hurlants.
Mais le cap Horn n’est pas qu’une légende maritime. Point de rencontre entre la sauvagerie hégémonique des océans et la majesté impénétrable des montagnes, ses terres sont fouettées par un climat infernal offrant dans la même journée un semblant de calme et la furie de dépressions gonflées d’air glacé antarctique. Des terres à la végétation rustique, impénétrable, qui offrent des écosystèmes riches et endémiques. Des terres îliennes, labyrinthiques et montagnardes, repoussantes et magnétiques, qui furent pendant plus de 8 000 ans le domaine des Yagans et de leurs voisins, Kawésqar, Haush ou Selknam.
Cet embrouillamini d’îlots à l’inhumanité somptueuse attira, dans une vague assassine, toute la diversité d’un Occident en devenir : découvreurs avides, géographes subjugués, naturalistes hallucinés, puis chasseurs de baleines, éleveurs, chercheurs d’or, civilisateurs attentionnés et, enfin, collectionneurs d’aventures, touristes en mal d’extraordinaire.
Ni maudit, ni libérateur, le cap Horn est juste là, au bout du bout du monde.
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