- EAN13
- 9782490329151
- ISBN
- 978-2-490-32915-1
- Éditeur
- OUTDOOR
- Date de publication
- 24/10/2024
- Nombre de pages
- 250
- Dimensions
- 20,5 x 14 x 2 cm
- Poids
- 400 g
- Fiches UNIMARC
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Offres
-
Vendu par Les Lisières à Villeneuve d'Ascq21.00
Manon Barré est une jeune autrice férue de courses à pied...mais qui ne l’a pas toujours été !
Elle a apprivoisé la course, au fil du temps, pour en faire une alliée de son quotidien, de ses engagements, de sa passion. C’est cette passion et ce lien ténu qui la rattache à ce sport qu’elle évoque dans un récit à la fois réflexif, drôle, philosophique et inspirant.
« D’aussi loin que je me souvienne, avant de commencer à courir, j’ai toujours détesté ça. La transpiration, l’inconfort : très peu pour moi. Et puis un jour, j’ai chaussé mes baskets, juste pour voir ce que ça faisait que de courir en dehors d’un cours d’EPS, sans la contrainte de la consigne à respecter. Je voulais courir sous une impulsion qui soit entièrement la mienne. Dire que j’ai aimé ça serait mentir, mais j’y suis pourtant retournée, inlassablement et parfois même en traînant des pieds... et cela fait quinze ans que ça dure. C’est ce je-ne-sais-quoi qui nous lie à la course à pied une fois qu’on y a goûté - et même quand on ne s'y est jamais essayé - que j’explore dans Coeurir. Car la course à pied nous laisse rarement indifférents ; jamais, en fait. On l’aime, on la déteste, mais on ne l’ignore pas. Voir des gens courir nous donne envie de chausser nos baskets à notre tour ou nous rebute : nous avons constamment une opinion sur l’acte de courir et c’est en cela que ce dernier est fantastique. C’est le politique pour qui l’on vote, en qui l’on croit et qui nous déçoit parfois ; et c’est celui que l’on pense menteur et incompétent, et qui nous surprend pourtant. Oui, courir est le président de tous les sports, car dans bien des sports on court, et c’est aussi en courant que l’on met souvent un pied dans le monde du sport et que l’on bifurque d’une pratique à l’autre avec agilité.
Coeurir s’attache donc à disséquer nos coeurs de coureurs et de futurs coureurs, à comprendre de quoi et de qui ces derniers sont constitués afin de rendre à la course à pied sa splendeur oubliée et parfois même insoupçonnée. Coeurir, c’est un éloge des gens qui courent et de ceux qui ne courent pas encore. Coeurir n’est pas une injonction à courir, mais une invitation à s’y essayer. Et Coeurir, c’est un mot inventé. C’est normal que vous vous y repreniez à deux fois, à trois ou plus pour le lire et le comprendre... Un peu comme lorsqu’on commence à courir, en fin de compte : il nous faut plus d’un essai pour nous l’approprier complètement ! Coeurir, c’est la contraction du nom coeur et du verbe courir. Cela signifie courir avec le coeur et avoir à coeur de courir. Un joli mot pour parler de quelque chose de subtil que l’on ne peut palper (à l’image du mot grec meraki qui signifie faire quelque chose avec âme, créativité ou amour ; mettre de sa personne dans son travail ; aimer ce que l’on fait et le faire bien). Parce que courir n’est pas que la mise en action du corps, c’est aussi un acte du coeur.
Elle a apprivoisé la course, au fil du temps, pour en faire une alliée de son quotidien, de ses engagements, de sa passion. C’est cette passion et ce lien ténu qui la rattache à ce sport qu’elle évoque dans un récit à la fois réflexif, drôle, philosophique et inspirant.
« D’aussi loin que je me souvienne, avant de commencer à courir, j’ai toujours détesté ça. La transpiration, l’inconfort : très peu pour moi. Et puis un jour, j’ai chaussé mes baskets, juste pour voir ce que ça faisait que de courir en dehors d’un cours d’EPS, sans la contrainte de la consigne à respecter. Je voulais courir sous une impulsion qui soit entièrement la mienne. Dire que j’ai aimé ça serait mentir, mais j’y suis pourtant retournée, inlassablement et parfois même en traînant des pieds... et cela fait quinze ans que ça dure. C’est ce je-ne-sais-quoi qui nous lie à la course à pied une fois qu’on y a goûté - et même quand on ne s'y est jamais essayé - que j’explore dans Coeurir. Car la course à pied nous laisse rarement indifférents ; jamais, en fait. On l’aime, on la déteste, mais on ne l’ignore pas. Voir des gens courir nous donne envie de chausser nos baskets à notre tour ou nous rebute : nous avons constamment une opinion sur l’acte de courir et c’est en cela que ce dernier est fantastique. C’est le politique pour qui l’on vote, en qui l’on croit et qui nous déçoit parfois ; et c’est celui que l’on pense menteur et incompétent, et qui nous surprend pourtant. Oui, courir est le président de tous les sports, car dans bien des sports on court, et c’est aussi en courant que l’on met souvent un pied dans le monde du sport et que l’on bifurque d’une pratique à l’autre avec agilité.
Coeurir s’attache donc à disséquer nos coeurs de coureurs et de futurs coureurs, à comprendre de quoi et de qui ces derniers sont constitués afin de rendre à la course à pied sa splendeur oubliée et parfois même insoupçonnée. Coeurir, c’est un éloge des gens qui courent et de ceux qui ne courent pas encore. Coeurir n’est pas une injonction à courir, mais une invitation à s’y essayer. Et Coeurir, c’est un mot inventé. C’est normal que vous vous y repreniez à deux fois, à trois ou plus pour le lire et le comprendre... Un peu comme lorsqu’on commence à courir, en fin de compte : il nous faut plus d’un essai pour nous l’approprier complètement ! Coeurir, c’est la contraction du nom coeur et du verbe courir. Cela signifie courir avec le coeur et avoir à coeur de courir. Un joli mot pour parler de quelque chose de subtil que l’on ne peut palper (à l’image du mot grec meraki qui signifie faire quelque chose avec âme, créativité ou amour ; mettre de sa personne dans son travail ; aimer ce que l’on fait et le faire bien). Parce que courir n’est pas que la mise en action du corps, c’est aussi un acte du coeur.
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