Oeuvres complètes de Jacques Izoard / sous la direction de Gérard Purnelle, 3, Oeuvres complètes - Tome 3, Poésies 2000-2008, Volume 3
EAN13
9782729119591
ISBN
978-2-7291-1959-1
Éditeur
La Différence
Date de publication
Collection
OEUVRES COMPLET
Séries
Oeuvres complètes de Jacques Izoard / sous la direction de Gérard Purnelle (3)
Nombre de pages
539
Dimensions
23,1 x 17,3 x 2,8 cm
Poids
804 g
Langue
français
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3 - Oeuvres complètes - Tome 3, Poésies 2000-2008

Volume 3

La Différence

Oeuvres Complet

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Avec ce troisième et dernier volume s’achève la publication des œuvres complètes de Jacques Izoard dont les volumes I et II sont parus en 2005, trois ans avant sa mort.

« Professeur de lettres, il publie à vingt-six ans son premier recueil, Ce manteau de pauvreté, sous le pseudonyme auquel il restera fidèle. Dès lors, il écrit régulièrement d’étranges poèmes, qui allient la description minutieuse d’une réalité quotidienne et familière et les tourments d’un esprit et d’un corps passionnés, parfois même violents, mais aussi doucement blasés. “La folie t’aime à la folie”, se disait-il à lui-même. Ses fantaisies stylistiques paraissent dans les titres de ses livres : Voix, vêtements, saccages (1971), La Patrie empaillée (1973), Bègue, bogue, borgne (1974), Vêtu, dévêtu, libre (1978), Frappé de cécité dans sa cité ardente (1980), Le Bleu et la poussière (1998), Dormir sept ans (2001). [...] Pour ses soixante-dix ans, La Différence publiaient dans deux épais volumes ses Œuvres complètes. [...] Admiré par plusieurs générations, il fut imité, car il avait imposé son ton, où se mêlaient l’esprit des comptines à la Max Jacob et une délicieuse mélancolie à la façon d’Apollinaire ou de Supervielle, provocante, douce, érotique, sentimentale, selon l’humeur. Il avait constitué, malgré lui, car il n’avait ni l’esprit de chapelle ni la volonté de diriger quoi que ce soit, une sorte d’école de Liège, où de nombreux poètes, d’Eugène Savitzkaya, avec qui il vécut, à Joseph Orban, en passant par William Cliff, Ben Arès, Serge Delaive, Karel Logist, Philippe Leuckx et tant d’autres, créaient librement à sa suite. [...] Dans Lieux épars, son dernier recueil paru (La Différence, 2008), Izoard montrait ce qu’il devait à une sorte de surréalisme naturel, sexuel et visionnaire, agrémenté d’une faculté d’introspection ironique et discrète. “Grappes de mots ou de lilas, / je vous ensevelirai / dans la lumière du jour / et l’on ne pourra que cesser d’exister.” »

René de Ceccatty, Le Monde.
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