Julie, matricule 247, Roman historique
EAN13
9782828919344
ISBN
978-2-8289-1934-4
Éditeur
Favre
Date de publication
Nombre de pages
304
Dimensions
23,8 x 15,3 x 2,8 cm
Poids
486 g
Langue
français
Fiches UNIMARC
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Julie, matricule 247

Roman historique

De

Favre

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Entre fidélité aux faits historiques et fiction, l'auteure nous livre le destin brisé de Julie Binay. De son enfance au crépuscule de sa vie, en passant par les années de bagne, nous découvrons sa vie, ses aspirations, ses rencontres et son courage.
En 1864, Julie naît dans une famille ouvrière, en Normandie. Trente ans plus tard, le bonheur pourrait être à portée de main. Elle est montée à Paris, elle travaille et s'est mariée. Mais la misère finit par causer sa perte. Elle accumule les petits larcins tandis que son époux la pousse à vendre ses charmes. Sa descente aux enfers la conduira jusqu'en prison.
En 1895, Julie voit son existence bouleversée par une condamnation à la relégation collective, alors qu'elle a pourtant déjà achevé de purger sa peine. Chassée de France, séparée des siens, elle est envoyée en exil définitif et internée à Saint-Laurent-du-Maroni, en Guyane.
Commencent alors la survie dans le monde impitoyable du bagne et un combat contre l'asservissement. Sous un climat suffocant, livrée aux maladies, astreinte à des travaux pénibles et privée de la moitié de son maigre salaire, elle fait face aux mornes journées, à l'hostilité de quelques camarades d'infortune, et à l'autoritarisme arbitraire des religieuses. Mais la solidarité et les liens d'affection reviendront éclairer l'existence de Julie.
Un destin émouvant qui souligne les ravages de l'exclusion et nous enseigne le courage et la compassion.
" Julie et moi sommes nées dans cette même ville de Bolbec ; elle, cent ans avant. Selon John, son arrière‑petit‑neveu, Julie a vécu durant toute son enfance dans le même quartier que moi ; elle était la fille d'une mère tisserande, comme moi. Toutes ces similitudes entre nous deux m'ont émue et rapprochée de Julie, qui me semblait désormais familière. Écrire pour redonner vie à cette jeune femme, condamnée si injustement et cruellement à la relégation et à l'exil à vie, ainsi que pour réhabiliter sa mémoire, prenait dès lors tout son sens. " Muriel Meunier
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