- EAN13
- 9782721009210
- ISBN
- 978-2-7210-0921-0
- Éditeur
- Éditions des femmes-Antoinette Fouque
- Date de publication
- 18/11/2021
- Collection
- TEMOIGNAGE
- Nombre de pages
- 75
- Dimensions
- 21 x 13,6 x 0,6 cm
- Poids
- 110 g
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
- S'identifier
Au-delà de nos larmes
De Mukanire Bandalire, Tatiana
Préface de Denis Mukwege
Éditions des femmes-Antoinette Fouque
Temoignage
Offres
-
Vendu par Les Lisières à Villeneuve d'Ascq12.00
Autre version disponible
République démocratique du Congo (alors appelée Zaïre),
1996. Une guerre éclate dans les hauts plateaux de l'Est du
pays, voisin du Rwanda. La population bascule brutalement
dans l'horreur, un cauchemar incessant, fait de conflits armés successifs depuis près de trois décennies. Les habitants, dans leurs villages et sur les routes, subissent frontalement le choc des violences de toutes sortes perpétrées par des rebelles, insurgés de l'armée, militaires, policiers, voleurs..., hommes ivres du pouvoir et de la puissance que leur donnent les armes. Parmi les exactions : les viols et mutilations sexuelles, au pouvoir de destruction ravageur, aggravé pour de nombreuses victimes par une obligation au silence. Mais Tatiana Mukanire parle, en son
propre nom et au nom d'autres femmes victimes.
« Nous avons en nous cette envie de vivre. Nous l'avons prouvé en nous battant pour notre survie, en nous accrochant à la vie. Nous avons été esclaves sexuelles, nous avons été enterrées vivantes quand nous ne pouvions plus satisfaire les besoins de nos ravisseurs. Nous avons été
ligotées à un arbre au fond de la forêt. Nous avons été violées presque chaque heure. Nous avons perdu connaissance. Plusieurs fois, nous nous sommes crues mortes, mais au fond de nous subsistait l'espoir de
respirer à nouveau et de revivre. » T. M. B.
1996. Une guerre éclate dans les hauts plateaux de l'Est du
pays, voisin du Rwanda. La population bascule brutalement
dans l'horreur, un cauchemar incessant, fait de conflits armés successifs depuis près de trois décennies. Les habitants, dans leurs villages et sur les routes, subissent frontalement le choc des violences de toutes sortes perpétrées par des rebelles, insurgés de l'armée, militaires, policiers, voleurs..., hommes ivres du pouvoir et de la puissance que leur donnent les armes. Parmi les exactions : les viols et mutilations sexuelles, au pouvoir de destruction ravageur, aggravé pour de nombreuses victimes par une obligation au silence. Mais Tatiana Mukanire parle, en son
propre nom et au nom d'autres femmes victimes.
« Nous avons en nous cette envie de vivre. Nous l'avons prouvé en nous battant pour notre survie, en nous accrochant à la vie. Nous avons été esclaves sexuelles, nous avons été enterrées vivantes quand nous ne pouvions plus satisfaire les besoins de nos ravisseurs. Nous avons été
ligotées à un arbre au fond de la forêt. Nous avons été violées presque chaque heure. Nous avons perdu connaissance. Plusieurs fois, nous nous sommes crues mortes, mais au fond de nous subsistait l'espoir de
respirer à nouveau et de revivre. » T. M. B.
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