Le don de Vorace
EAN13
9782923682068
ISBN
978-2-923682-06-8
Éditeur
Allusifs
Date de publication
Collection
LES ALLUSIFS LI
Nombre de pages
170
Dimensions
20 x 12 x 1,1 cm
Poids
208 g
Langue
français
Langue d'origine
castillan, espagnol
Code dewey
863.64
Fiches UNIMARC
S'identifier

Le don de Vorace

Autres contributions de ,

Allusifs

Les Allusifs Li

Indisponible
Le don de Vorace, ouvertement invraisemblable, est une parodie du début à la fin. Il est construit sur la structure d’un monologue. Son protagoniste, Bernardo Vorace, constate, après plusieurs vaines tentatives de suicide, qu’il est immortel. Il fait cette découverte à la première page du roman, après s’être réveillé avec un impact de balle à la tempe. Le reste du récit consiste en la dérive criminelle d’un homme que l’impossibilité de mourir a dépouillé de principes moraux. Il souhaite mettre fin à ses jours, sans qu’aucune de ses tentatives soit couronnée de succès. Il intervient dans des fictions rêvées, se projette dans un poète dépravé d’un autre siècle, saute par le balcon ou tente de se supprimer dans la conscience de ses proches, ce pourquoi il les invite à une fête costumée où il se déguise et se comporte bien entendu comme un diable. Il fait donc périr ses hôtes dans les flammes. On imagine la décontraction avec laquelle il accueille la peine capitale. Le lecteur devra se résigner à un doute irrésolu, puisque le dénouement ne précise pas si Bernardo Vorace est exécuté par le bourreau.
Avec le scepticisme propre aux adultes désabusés, il aime se moquer de la solennité qu’apprécient tant les adeptes du genre poétique. On trouve souvent parmi ses vers les étincelles du génie qui, tant d’années après, stupéfient encore le lecteur.


[À PROPOS]
« - Et un auteur qu ́il faudrait revendiquer ? - Sans aucun doute, et je ne transige pas, Félix Francisco Casanova, poète canarien d ́une lucidité singulière, un maître du mystère, profond et léger à la fois, et qui, en outre, a écrit un roman diabolique Le don de Vorace, inexplicable dans la tradition littéraire à laquelle nous sommes habitués. C ́est, d ́une certaine façon, notre Rimbaud. Il est mort à cause d ́un accident domestique en 1976, à 19 ans. Parfois, souvent même, je pense que Casanova n ́a pas besoin d ́être revendiqué. C ́est nous, les mal informés, victimes de notre ignorance, qui devrions nous revendiquer face à ses œuvres » Fernando Aramburu dans El Cultural, supplément culturel du journal El Mundo.
S'identifier pour envoyer des commentaires.

Autres contributions de...

Plus d'informations sur Marianne Millon