Jin Ping Mei (Tome 2-Livres VI-X), Fleur en Fiole d'Or
EAN13
9782070110889
ISBN
978-2-07-011088-9
Éditeur
Gallimard
Date de publication
Collection
Bibliothèque de la Pléiade (2)
Nombre de pages
1552
Dimensions
17 x 10,5 x 4,6 cm
Poids
596 g
Langue
français
Langue d'origine
chinois
Code dewey
843
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Jin Ping Mei (Tome 2-Livres VI-X)

Fleur en Fiole d'Or

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«Une œuvre éblouissante», écrivait, il y a quatre siècles, l'un des hommes de lettres les plus célèbres de Chine. Les rares privilégiés qui, à l'époque, faisaient circuler le manuscrit de Fleur en Fiole d'Or chuchotaient entre eux que c'était là le plus beau des romans jamais produits, mais l'ouvrage, qui alliait à la verdeur de ses descriptions licencieuses une ironie dévastatrice, n'attentait-il pas à la personne même de l'Empereur ? Depuis, d'innombrables éditions confidentielles ont fait de ce roman la lecture favorite des vrais connaisseurs. Témoin et produit d'une crise de régime qui ne parvient pas à accoucher d'un monde nouveau, le roman s'offre à maintes
interprétations : cahier de comptes journaliers tenu par une soubrette délurée, allégorie d'une maison en perdition, servitudes de la condition féminine, ravages du désir, indécences de l'ambition, dénonciation de l'hypocrisie officielle, aspiration à la délivrance bouddhiste ? L'œuvre, foisonnante, résiste à toutes les analyses réductrices. Ximen Qing, personnage qui apparaissait dans un autre grand roman chinois publié par la Pléiade, Au bord de l'eau, est au centre du Jin Ping Mei. Généreux et cupide, habile
séducteur et amant «sur-outillé», Ximen Qing vole de conquêtes en victoires, les femmes augmentant une fortune qui lui permet de passer du statut du brasseur d'affaires à celui de mandarin militaire. Jalousies, exactions, corruption forment la trame de ce roman noir dans les fils duquel s'englue Ximen. En est-il le personnage principal ? Les éditions tardives le donnaient à croire, bien que le titre, qui met en vedette trois des personnages féminins, le démentît. Mais la découverte, dans les années 30, de l'édition la plus ancienne, datée de 1618, révélait que le roman se présentait comme l'histoire d'une «ravageuse», Lotus-d'Or. C'est le texte de cette édition qui est traduit ici pour la première fois dans une langue d'Europe occidentale. Pour la première fois aussi, notre édition reproduit les gravures les plus anciennes qui
aient jamais illustré le Jin Ping Mei.
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