- EAN13
- 9782895969167
- Éditeur
- Lux Éditeur
- Date de publication
- 25/01/2018
- Collection
- Instinct de liberté
- Langue
- français
- Langue d'origine
- anglais
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
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Papier - "Lux Canada" 18,00
Grâce aux ouvrages de David Harvey, Mike Davis ou même Henri Lefebvre, on
connaît aujourd’hui la géographie radicale ou critique née dans le contexte
des luttes politiques des années 1960 aux États-Unis et qui a, comme le disait
Harvey, donné à Marx « la dimension spatiale qui lui manquait ». Dans ce
livre, Simon Springer enjoint aux géographes critiques de se radicaliser
davantage et appelle à la création d’une géographie insurrectionnelle qui
reconnaisse l’aspect kaléidoscopique des espaces et son potentiel
émancipateur, révélé à la fin du xixe siècle par Élisée Reclus et Pierre
Kropotkine, notamment. L’histoire de l’humanité est une longue suite
d’expériences dans et avec l’espace ; or aujourd’hui, la stase qui est imposée
à ces mouvements vitaux, principalement par les frontières, menace notre
survie. Face au désastre climatique et humain qui nous guette, il est
indispensable de revoir les relations que nous entretenons avec le monde et
une géographie rebelle comme celle que défend Springer nous libérerait du
carcan de l’attentisme. Il faut se défaire une bonne fois pour toutes des
géographies hiérarchiques qui nous enchaînent à l’étatisme, au capitalisme, à
la discrimination et à l’impérialisme. « La géographie doit devenir belle, se
vouer entièrement à l’émancipation. »
connaît aujourd’hui la géographie radicale ou critique née dans le contexte
des luttes politiques des années 1960 aux États-Unis et qui a, comme le disait
Harvey, donné à Marx « la dimension spatiale qui lui manquait ». Dans ce
livre, Simon Springer enjoint aux géographes critiques de se radicaliser
davantage et appelle à la création d’une géographie insurrectionnelle qui
reconnaisse l’aspect kaléidoscopique des espaces et son potentiel
émancipateur, révélé à la fin du xixe siècle par Élisée Reclus et Pierre
Kropotkine, notamment. L’histoire de l’humanité est une longue suite
d’expériences dans et avec l’espace ; or aujourd’hui, la stase qui est imposée
à ces mouvements vitaux, principalement par les frontières, menace notre
survie. Face au désastre climatique et humain qui nous guette, il est
indispensable de revoir les relations que nous entretenons avec le monde et
une géographie rebelle comme celle que défend Springer nous libérerait du
carcan de l’attentisme. Il faut se défaire une bonne fois pour toutes des
géographies hiérarchiques qui nous enchaînent à l’étatisme, au capitalisme, à
la discrimination et à l’impérialisme. « La géographie doit devenir belle, se
vouer entièrement à l’émancipation. »
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