- EAN13
- 9782246822806
- Éditeur
- Grasset
- Date de publication
- 06/11/2019
- Langue
- français
- Fiches UNIMARC
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Autre version disponible
-
Papier - Grasset 17,00
Ils sont quatre, comme les Dalton. Quatre Français, un vidéaste, un
photographe et deux écrivains, invités par un improbable « Festival du cheval
» à Damas, en Syrie. Ils sont tellement flattés d’être parmi les rares
Français à pouvoir fouler le sol de cette patrie ravagée par la guerre depuis
huit ans, qu’ils sont prêts à tout pour assouvir leur passion du cheval. Prêts
à ce qu’on les fasse passer pour ce qu’ils ne sont pas. Prêts à rencontrer les
dignitaires locaux et avaler leurs discours patriotiques d’un autre temps.
Prêts aussi à se laisser corrompre par le régime de Bachar el-Assad et à
servir d’« idiots utiles », comme au bon vieux temps de Staline, Mao et
autres Castro ? Là, ça coince un peu. Mais ils se croient protégés par
l’ironie, par l’amour du cheval, ils ont la curiosité en guise de passeport,
avec le visa inattaquable de l’impartialité. La réalité du pays va les
entraîner dans un mensonge des plus loufoques au cours duquel la question se
pose : est-ce qu’on a bien fait d’aller en Syrie ? Certainement pas… sauf si
l’un des branquignols rapporte de ce voyage supposé servir la propagande du
régime une sotie parfaitement incorrecte qui montre que le roi est nu…
photographe et deux écrivains, invités par un improbable « Festival du cheval
» à Damas, en Syrie. Ils sont tellement flattés d’être parmi les rares
Français à pouvoir fouler le sol de cette patrie ravagée par la guerre depuis
huit ans, qu’ils sont prêts à tout pour assouvir leur passion du cheval. Prêts
à ce qu’on les fasse passer pour ce qu’ils ne sont pas. Prêts à rencontrer les
dignitaires locaux et avaler leurs discours patriotiques d’un autre temps.
Prêts aussi à se laisser corrompre par le régime de Bachar el-Assad et à
servir d’« idiots utiles », comme au bon vieux temps de Staline, Mao et
autres Castro ? Là, ça coince un peu. Mais ils se croient protégés par
l’ironie, par l’amour du cheval, ils ont la curiosité en guise de passeport,
avec le visa inattaquable de l’impartialité. La réalité du pays va les
entraîner dans un mensonge des plus loufoques au cours duquel la question se
pose : est-ce qu’on a bien fait d’aller en Syrie ? Certainement pas… sauf si
l’un des branquignols rapporte de ce voyage supposé servir la propagande du
régime une sotie parfaitement incorrecte qui montre que le roi est nu…
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