Le grand n'importe quoi

J.M. Erre

Buchet-Chastel

  • Conseillé par
    17 mai 2016

    humour, physique

    De l’auteur, j’ai aimé tous les romans que j’ai lu (tous sauf un). J’aime son univers décalé et son humour travaillé, plein de petits détails de langage jubilatoire.

    Même si je ne suis pas fan de science-fiction, l’auteur a réussi à m’emmener dans son histoire invraisemblable.

    Et là ou l’auteur fait fort, c’est quand il nous parle, à travers ses personnages, de physique quantique et du chat de Schrödinger. J’ai entrevu un début de compréhension, bien que cette question tienne plus de la philosophie, à mon avis, que de la science dure.

    J’allais oublier les Malgaches qui ont racheté toutes les grosses entreprises planétaires. Ainsi, McDonald est devenu MalagMcDo. Entre autre.

    L’auteur publie avec régularité un roman tous les deux ans. Je prends donc RDV pour 2018.

    L’image que je retiendrai :

    Celle des deux alcooliques devant leur boisson et leurs cacahouètes venant à manquer, se demandant si le chat est encore vivant dans le carton…..

    http://alexmotamots.fr/?p=1831


  • Conseillé par (Libraire)
    5 mai 2016

    Du vrai, de l'authentique n'importe quoi

    Tout commence à Gourdiflot-le-Bombé, le 7 juin 2042 à 20h42 très exactement. Alain Delon, l'homonyme pas l'acteur, seul dans sa grange, tente de mettre fin à ses jours à l'instant précis ou un PAN (un Ovni quoi) décide de se poser dans le village. Lucas, réfugié monégasque, se fait expulser d'une soirée costumée et se retrouve à errer dans les rues désertes du bourg. C'est là, toujours à 20h42, qu'il rencontrera Alex, Maryline Monroe, Madeleine ou encore Bob et Douglas, les deux philosophe du bar de Gourdiflot-le-Bombé en plein milieu d'une attaque extraterrestre.

    Si dans "Série Z", il parlait de cinéma de genre, dans "Le mystère Sherlock Holmes", du polar et dans "La fin du monde a du retard" du roman d'espionnage tendance paranoïaque, cette fois-ci, J.M. Erre se plonge avec loufoquerie dans la SF à papa. Une attaque d'extraterrestre à Gourdiflot-le-Bombé me direz-vous? Une heure, 20h42 qui se répète sans cesse et un héros qui n'y comprend plus rien, "Le grand n'importe quoi" est décalé au possible. Entre les Homonymes Anonymes, Bob et Douglas et leur philosophie de comptoir, Monaco envahie par les islamistes et le Mollah Albert, le tout sur fond d'Ovni et d'alien,"Le grand n'importe quoi" est décidément "n'importe quoi".
    Un roman drôle et jubilatoire à lire d'urgence!


  • Conseillé par
    24 février 2016

    Décalé et jubilatoire !

    Nous sommes le 7 juin 2042 à 20h42 dans le village de Gourdiflot-le-Bombé. Tout commence avec Alain Delon membre et fondateur des Homonymes Anonymes qui tente de mettre fin à ses jours. Et c’est à moment précis qu’une soucoupe volante atterrit à l’extérieur. Il a la preuve que la vie existe autre part que sur la terre (mais toute la difficulté est de partager l’information quand on a une corde autour du cou et le bout des pieds sur une chaise qui se dérobe).
    Toujours à Gourdiflot-le-Bombé, en tenue d’homme araignée Arhtur accompagne sa bien-aimée à une soirée déguisée organisée par un ami culturiste de sa belle. Les kilos de muscles sont donc de la partie et très nombreux. Pas loin de là, au café « avant la fin du monde'' Francis le patron et J-Bob son fidèle client pilier de bar discutent physique quantique entre cacahuètes et pastis. Suite à un malencontreux accident, Arthur est éjecté de la soirée tandis que Lucas se retrouve chassé de chez lui à cause d’une Marilyn Monroe. Arthur et Lucas sont poursuivis par Monsieur Muscle et ses amis. C’est bien connu, l’union fait la force (même si on a une carrure de gringalet comme Arthur et Lucas).
    Mais il ne faudrait pas oublier les extraterrestres, un amateur de carabine, une maire nymphomane et son époux qui a découvert le secret de l’univers, une histoire de gobage de poulpe, la théorie des mondes multiples du physicien Hugh Everett ni le fait que le célèbre rocher monégasque soit devenu un état islamiste (ses habitants fuient et deviennent des migrants).

    Jubilatoire, truffé de références musicales des années 80 ou de livres cultes de la science-fiction, J.M. Erre s’en donne à cœur joie ! Même si ce livre n’est pas mon préféré, c’est toujours un grand plaisir de lire cet auteur : son style irremplaçable et son humour à divers degrés !
    Décalé, déjanté et loufoque !