Villa des femmes

Charif Majdalani

Seuil

  • Conseillé par
    2 septembre 2015

    Une saga poétique

    L’œuvre romanesque que Charif Majdalani, écrivain libanais francophone, a entreprise dans les années 2000, culmine avec _Villa des femmes_, où les motifs de ses précédents romans se font écho, telle une mosaïque patiemment composée. La grande famille libanaise en constitue le centre.

    A Ayn Chir, non loin de Beyrouth, le nom des Hayek force l’estime et l’admiration. Cette dynastie chrétienne a bâti son empire sur la fabrication et le commerce du tissu. Skandar Hayek se montre digne de cet héritage et dirige son patrimoine en grand seigneur. Emblème de ce succès, sa maison, dont le linge qui sèche sur le toit claque comme un étendard ; elle résonne des querelles entre sa femme Marie et sa sœur Mado, des rires des domestiques, et ses trois enfants y vivent à l’heure de l’insouciance. En ce début des années 1970, rien ne semble pouvoir troubler la sérénité ni l’ascension des Hayek, mais la mort soudaine de Skandar va précipiter les personnages dans un chaos redoublé par la guerre civile.

    Lire la suite de la critique sur le site o n l a l u