La Petite Bonne

"La Petite Bonne" fait bien son travail, elle est courageuse et appliquée. Mais ce week-end là ne sera pas comme les autres... Madame a décidé de prendre l'air et la laisse seule avec Monsieur, dont il faut bien s'occuper. Monsieur est une gueule cassée de la Première Guerre. Il faut le nourrir, le laver, en plus du ménage habituel. Mais Monsieur a une autre idée en tête et va la confronter à un projet dangereux.

Ce roman est un huis clos émouvant entre deux êtres blessés qui n'ont rien en commun mais qui vont trouver des points d'ancrage pour s'entraider. L'écriture est sublime : Bérénice Pichat mélange vers libre et prose brillamment pour nous faire vivre un moment de lecture puissant et d'une grande pudeur.

Après-première guerre mondiale : une femme de ménage, Madame et Monsieur.
Un jour, Monsieur, invalide de guerre, insiste pour que Madame sorte. Comme tout se passe bien, l'expérience est réitérée sur une plus longue période : Madame part tout un week-end. Monsieur demande alors un énorme service à la femme de ménage, ce qui va tout changer !

Un roman en vers libres à savourer tout en prenant son temps !
C'est poétique, beau et à la fois tragique.

Une jeune bonne chargée de l’entretien de la maison doit veiller sur Monsieur- blessé de guerre- pendant les quelques jours d’absence de Madame. Les voix de ces trois personnages s'entremêlent pour composer un drame magnifique et vibrant! C’est surtout un roman social sur une époque (la première partie du XXème siècle) qui nous parle de la condition des femmes, des choix imposés ou que l’on s’impose.
La forme choisie pour donner voix à la bonne est surprenante mais donne toute sa force et sa beauté à ce récit.