J'ai 8 ans et je m'appelle Jean Rochefort

Quel merveilleux conte qu’offre Adèle Fugère pour cette rentrée littéraire !
Imaginez une petite fille qui ne se sent pas bien dans sa tête, mais pas bien du tout, du haut de ses huit ans ? Alors que faire pour la sortir de ses idées qui tournent sans cesse dans sa tête ” hantée par des angoisses et des fantômes d’une réalité insoutenable”.
Suite de la chronique illustrée ici
https://vagabondageautourdesoi.com/2023/09/04/adele-fugere-j-ai-8-ans-et-je-m-appelle-jean-rochefort/

Un petit livre tout simple et tout beau, surprenant, décalé et fantaisiste.
Un premier roman qui détonne dans la rentrée littéraire et qui offre un petit coup de fraîcheur.

Isabelle

Petite philosophie de vie selon Jean Rochefort.
Un premier roman tendre et malicieux, qui aborde la vie à travers le regard de Rosalie, 8 ans, à qui Jean Rochefort prête ses yeux (et sa moustache). Si les larmes montent, cela peut être d’émotion comme de rire, et ça c’est sensass !

Voici un premier roman très original, rigolo et tendre.
C'est une petite fille de 8 ans qui ressent souvent une grande tristesse, tout en faisant des blagues à gogo.... Un matin, elle se réveille avec la moustache de Jean Rochefort ! Le regard des autres, et le sien, vont changer. Cette moustache incongrue apporte légèreté et fantaisie ! Si on aime Jean Rochefort (ce qui est mon cas!), on se régale avec toutes les références à sa vie et à sa filmographie qui se glissent entre les lignes.

Une jolie découverte !

Vanessa

Rosalie Pierredoux a 8 ans, aime bien faire des blagues et rire même si parfois, elle se sent submergée par un torrent de tristesse. Comment surmonter cet état latent ? Elle ne sait pas bien... jusqu'au jour où elle se réveille avec... une moustache ! Et pas n'importe laquelle, celle de Jean Rochefort.
Rien que ça. Elle se fait d'ailleurs appeler par son patronyme. Et si cette nouvelle identité lui faisait pousser des ailes ? Et si elle l'aidait à se sentir mieux...
Un premier roman vif, plein de candeur et d'audace, plein de tendresse et d'humour. Et vive Jean Rochefort !

Dans l'avant-propos, l'autrice nous prévient : "Jean Rochefort est partout dans ce livre". Le lecteur aura donc plus ou moins les références, mais quoiqu'il en soit, il s'amusera du ton relevé et pas "piqué des vers" de ce premier (court) roman.
Rosalie, huit ans, est la narratrice. Elle habite Saint Lunaire, petit village breton, avec ses parents (village d'enfance de Jean Rochefort, un clin d'oeil parmi d'autres). Son maître s'appelle Jean-Pierre et il est "sensass", ses grands-parents, eux, sont cools. Dans sa vie il y a aussi Simon, camarade de classe un peu différent qui l'accepte telle qu'elle est. Et puis, il y a papy qui l'initie au ping-pong. Rosalie adore amuser la galerie mais au fond d'elle, elle a un côté mélancolique. Elle attend que les nuages passent comme elle dit, mais c'est long ... Alors un soir elle s'agace et interpelle Dieu : "Nom de Dieu de bordel de merde, tu vas faire quelque chose oui ?"
Le lendemain, Rosalie se réveille avec un truc qui la chatouille au-dessus des lèvres. Un regard dans la glace : Rosalie a désormais une moustache et elle se dit : "Jean, ça te va bien". Rosalie est désormais Jean Rochefort et cela lui donne des forces. Un premier roman inventif et amusant.