Croc fendu

Tanya Tagaq

Christian Bourgois

  • Conseillé par (Libraire)
    18 mars 2020

    Fin des années 1970, extrême nord du Canada, village Inuit. Une jeune fille nous raconte ce que c'est que de vivre au soleil de minuit, dans une communauté dont les coutumes, la culture et les traditions sont méprisées... On est loin du cliché de la beauté de la nature et de la richesse d'une culture ancestrale : violence des hommes envers les femmes, des lycéennes envers d'autres, ravages de l'alcool et des drogues en tout genre...
    Mais c'est aussi l'histoire d'une adolescente qui devient peu à peu une femme, qui s'impose, qui n'a plus peur... La langue est superbe, mélange de prose et de poésie, images oniriques et crudité du quotidien !


  • Conseillé par
    21 août 2020

    Un premier roman prometteur

    Ce premier roman de Tanya Tagaq "Croc fendu" aux Editions Bourgois a beaucoup de force !
    Il ne vous laissera pas indifférent. Et si en plus vous aimez la poésie et les contes alors, partez à sa découverte.
    Vous vous laisserez emporter par son personnage principal, jeune fille allant vers l’âge adulte dans le grand nord canadien des années 70 où les coutumes ancestrales et l’attachement à la Nature sont omniprésents.


  • Conseillé par
    3 avril 2020

    Arctique

    Attention, en ouvrant ce roman, il faut être prêt à lire une rêverie hallucinée teintée de réalité.

    L’auteure mêle poésie et roman, description de sa vie d’enfant puis de jeune fille et voyage chamanique.

    La narratrice raconte l’amitié, l’amour parental, l’art du camouflage et de la survie, la cruauté aussi. Elle connaît l’ennui et l’intimidation. Les ravages de l’alcool, la violence sourde, la menace des hommes, le courage d’aimer les petites peurs. Elle connaît le pouvoir des esprits. Elle scande en silence la puissance brute, amorale, de la glace et du ciel.

    C’est l’histoire d’une fille qui devient femme, en s’appropriant son corps, sa culture, sa voix.

    Dans un poétique mélange de réalité et de rêverie, l’auteure nous pousse à reconsidérer les frontières de notre monde entre nature et culture.

    L’image que je retiendrai :

    Celles des couleurs jaunes et vertes très fortes.

    https://alexmotamots.fr/croc-fendu-tanya-tagaq/